From Scantraxx to Hardcore, the tales of X-Pander

Nous avons eu le privilège de pouvoir discuter quelques instants avec X-Pander juste après sa performance à Dream Nation. Ses sentiments sur son set, son passé chez Scantraxx et son avenir du côté du Hardcore, X-Pander nous dit tout !

[ENGLISH TRANSLATION BELOW]

Interview - X-Pander - Passion BPM - 1

Passion BPM : Salut X-Pander ! Merci beaucoup de nous accorder un peu de ton temps. Peux-tu tout d’abord te présenter rapidement à nos lecteurs ? D’où viens-tu ? Que fais-tu ? Dis-nous tout !

X-Pander : Je m’appelle Valentin, plus connu sous le nom d’artiste X-Pander. J’ai 26 ans. Je suis français mais je vis aux Pays-Bas depuis 4 ans et demi. Dans la musique, je suis connu pour du Hardstyle principalement et plus récemment pour du Hardcore car je commence à en composer de plus en plus. Je viens de jouer à Dream Nation et j’ai bien kiffé, c’était franchement cool !

Passion BPM : Tu te produisais assez tôt ce soir. Qu’as-tu joué ? Qu’as-tu pensé du public ? As-tu joué plus Hardstyle ou Hardcore ? Raconte-nous un peu ton set à Dream Nation !

X-Pander : J’ai eu la chance que le dancefloor se soit rempli très très vite ! Je pense que c’est typique de ce festival. Il y avait assez peu de monde quand j’ai commencé mais à la fin, c’était déjà bien rempli. J’ai fait un set aux trois quarts Hardstyle et je me suis fait plaisir sur le dernier quart d’heure en passant 3-4 tracks Hardcore pour bien achever le public. Les réactions étaient franchement positives. Quand tu joues en France, c’est honnêtement toujours très bien. Autant aux Pays-Bas, le public peut paraître blasé tellement il y a des festivals tout le temps. Je pense que la moitié des personnes qui étaient présentes ce soir ne sont pas des habitués des festivals Hard aux Pays-Bas. Ils sont là et ils kiffent tout simplement le moment, comme à la Techno Parade. C’est franchement toujours un plaisir que de venir jouer ici.

Passion BPM : As-tu joué de nouveaux morceaux ou des morceaux qui te tiennent particulièrement à cœur ?

X-Pander : En Hardstyle, j’ai joué un edit de ma track Unstoppable avec MC Jeff que je donnerai certainement en free prochainement. J’ai également fait un remix de Slushii – Never Let You Go. Ce sera mes 2 dernières tracks Hardstyle et je les donnerai comme ça. En Hardcore, pour le coup, j’ai joué une nouvelle track avec Remzcore qui s’appelle Kingston, un mélange un peu Reggae Hardcore. Les réactions étaient franchement bonnes.

Passion BPM : Tu dis que tu navigues pas mal entre Hardstyle et Hardcore. Notre site s’appelle Passion BPM. Comment définirais-tu ton BPM favori ? Si tu dois faire une moyenne de BPM, qu’est-ce que ça donnerait ?!

X-Pander : Je ne raisonnerais pas comme ça ! En Hardstyle, j’ai composé entre 150 et 155 BPM qui est devenu un peu la norme du raw. En Hardcore, je tourne autour des 200 BPM. J’ai fait du 190 jusqu’à 240. Il n’y a pas vraiment de compatibilité entre ce que je fais en Hardcore et en Hardstyle dans un set. C’est vraiment trop différent.

Interview - X-Pander - Passion BPM - 2

Passion BPM : Quand tu composes du Hardstyle ou du Hardcore, n’es-tu donc pas du tout dans le même état d’esprit ? Est-ce vraiment deux facettes de toi différentes, deux façons de produire ? Est-ce en fonction de ton mood du moment ?

X-Pander : Parmi certaines de mes tracks Hardstyle et mes tracks Hardcore, il y a une signature qui est assez identique. Seul le BPM change. Par contre, quand je compose Hardcore, j’essaye quand même d’axer le tout sur le dancefloor, que ce soit efficace directement en allant droit au but. Alors qu’en Hardstyle, je privilégie les émotions, j’hésite pas à faire des longs breaks si possible. C’est également une des raisons pour lesquelles j’arrête de jouer Hardstyle. J’aime énormément certaines de mes musiques à écouter à la maison. Mais elles ne finissent jamais dans mes playlists car ce n’est pas compatible avec une soirée où t’as envie d’avoir un maximum d’énergie dans ton set. C’est une des principales raisons pour lesquelles je compose maintenant quasiment que du Hardcore et pour laquelle je ne souhaite jouer que Hardcore.

Passion BPM : Tu avais une release chez Roughstate l’année dernière avec une track raw, God’s Will. Nous confirmes-tu quand même que le Hardstyle, c’est du passé pour toi ? Penses-tu quand même y revenir un jour ? Es-tu libre de faire tout ce que tu veux maintenant ?

X-Pander : Pour le coup, je suis libre, je ne suis signé dans aucun label. En Hardcore, je pose mes oeufs un peu partout pour atteindre des personnes qui ne me connaîtraient pas. Je n’ai prévu de signer nulle part pour l’instant. Je l’ai fait en Hardstyle, c’était très bien, c’est une expérience mais c’est également des contraintes que je n’ai plus envie d’avoir maintenant. Je ne sais pas ce que j’aurais envie de faire demain. Là je suis à fond dans le Hardcore et j’arrête de jouer Hardstyle. Mais ça ne veut pas dire que c’est définitif. Je n’ai pas d’obligation à prendre une décision finale. Là pour le moment, c’est focus Hardcore.

Passion BPM : Tu viens d’évoquer ton expérience dans un label Hardstyle. Tu étais en fait pendant 5 ans chez Scantraxx qui est un des plus gros labels Hardstyle aux Pays-Bas. Je n’ai pas connaissance d’un autre artiste français qui est resté aussi longtemps dans un label du calibre de Scantraxx. Comment as-tu géré ça ? Comment t’es-tu fait ta place là-bas ? Comment ça s’est terminé ? Quelles étaient les conditions de ton engagement avec eux ? Raconte-nous un peu la vie chez Scantraxx pour un artiste !

X-Pander : Ma signature chez Scantraxx, c’est comme la vie, c’est plein d’opportunités. En l’occurrence, début 2013, j’avais fait une collab avec E-Force. Cette collaboration s’est retrouvée sur l’album de A² Records, le sous-label plutôt axé raw de Scantraxx, Unleashed Once Again. A partir de là, j’ai été de plus en plus proche de Scantraxx. J’avais déjà des musiques qui étaient compatibles avec le style assez dark et violent du label. Du coup, j’ai eu la chance de signer là-bas fin 2013.

Début 2014, j’ai eu mon premier EP chez A² Records.

Contractuellement, je devais sortir 4 à 8 tracks par an donc rien d’inatteignable. Si tu as de l’inspiration, ça vient tout seul ! L’avantage d’être dans un gros label est déjà pour tout ce qui est networking. Tu peux régulièrement rencontrer les autres artistes du label. Au moment de ma signature, il y avait encore plus de gros noms qu’aujourd’hui comme Digital Punk, E-Force, D-Block & S-te-Fan, Atmozfears, etc. Tu as notamment les barbecues du label où tu es avec tout le monde. Tu rencontres des gens, tu parles, tu as des opportunités de collabs ou d’aller en studio avec des gens. Etre dans un label, c’est également avoir des retours très techniques pour t’aider à évoluer. Il y a vraiment des personnes très compétentes chez Scantraxx, ça m’a aidé à progresser. Quand ils pensent que ton travail peut être encore meilleur, ils n’hésitent pas à te le dire et ça te force à repousser tes limites. Au final, tu obtiens une certaine maturité musicale. Ca a été au final 5 années très bénéfiques pour moi. A la fin de mes 5 ans, je commençais déjà à avoir cet appel du Hardcore qui est bien tombé, c’était le bon moment pour partir.

Quand tu vois la scène actuelle, les labels ne représentent plus grand chose.

Passion BPM : Penses-tu que ton style Hardcore n’était pas compatible avec Scantraxx ? Ils ont sorti récemment un sous-label, Black, axé Hardcore. Penses-tu que tu pourrais retourner là-bas sous Black ou est-ce de l’histoire ancienne ? Es-tu parti en bons termes avec eux ?

X-Pander : Je suis parti en bons termes avec eux. Je ne suis pas du tout dans l’optique d’aller signer quelque part pour l’instant. Je n’ai pas de problème pour sortir mes tracks Hardcore. Quand tu vois la scène actuelle, les labels ne représentent de toute façon plus grand chose. C’est vraiment chaque artiste qui doit faire sa promo. Au final, que ce soit ici ou ailleurs, c’est un peu la même chose. Dans ce que je compose en Hardcore et après avoir écouté ce qui sortait chez Scantraxx Black, je me considère bien au-dessus en terme de violence et je ne pense donc pas être compatible. Ce n’est vraiment pas un problème.

Passion BPM : Tu as fait pas mal de collabs assez énervées avec des artistes comme Remzcore, 2-3 tracks me semble-t-il. Est-ce un ami à toi ou vous entendez-vous juste très bien musicalement ? Quelle est ta relation avec lui ?

X-Pander : Le premier gros point commun est qu’on vient tous les deux de Nancy. Je ne l’ai pourtant jamais vu sur Nancy ! Je l’ai toujours vu en festival aux Pays-Bas. Nous avons un très bon feeling quand on bosse ensemble. Tout a commencé avec notre première collab, Bazooka, sortie sur son label et également sur mon album.

Puis tous les 6 mois, on se refait une track ensemble. Nous avons la troisième que j’ai jouée ce soir pour la première fois. Et nous avons déjà une quatrième collab de prévue pour le début d’année prochaine. Il y a vraiment quelque chose qui se passe quand on bosse tous les deux. Ce qui est assez étonnant est que les tracks que l’on fait ensemble ressemblent assez peu à ce qu’on fait chacun en solo. Quand on se met ensemble, ça part en live ! C’est un plaisir de composer ensemble et on prend notre pied sur des musiques comme ça.

Passion BPM : D’autres collabs prévues ?

X-Pander : J’ai une collab avec MBK qui est un espagnol qui n’est pas là pour beurrer les tartines. J’ai également une collab bien violente avec mes deux amis de Marseille, Streiks & Kratchs. J’ai sorti également un remix pour The Punisher, un autre frenchie. J’en oublie peut-être. C’est vraiment un défouloir quand je compose Hardcore. J’aime également la liberté que je peux avoir dans la création de kicks, tu peux faire des choses un peu sales et vraiment expérimenter.

Passion BPM : Tu parlais de ton album, Tales of X-Pander. Tu as également proposé plusieurs collabs avec des artistes comme Unresolved et The Satan. S’agit-il de deux amis à toi ? Comment en êtes-vous venus à faire ses collaborations ?

X-Pander : Unresolved est un bon ami à moi et on a également un bon feeling quand on fait des collabs. On en a déjà fait 2 et j’imagine qu’il y en aura une troisième, on verra dans quel style. The Satan est une connaissance. En 2017, j’ai entendu sa track Meat que j’ai trouvé révolutionnaire dans son style Breakcore avec des snares et des gros kicks Hardcore. J’étais très fan donc je lui ai demandé si on pouvait faire une track ensemble. J’avais déjà un univers bien dark. Avec ses kicks et ses jeux de snares, ça passait bien.

Passion BPM : Peux-tu nous en dire plus sur Tales Of X-Pander ? Quelle était l’idée de l’album en général ?

X-Pander : Le nom Tales Of X-Pander représente vraiment ma vision de la musique. Dans chaque musique, j’essaie de raconter quelque chose. En Hardcore, même si c’est très violent, j’essaye quand même d’avoir une atmosphère. Quand je commence à composer une nouvelle musique, je commence de toute façon toujours par établir une atmosphère. Ca m’aide à trouver de l’inspiration et savoir où je veux aller. Ce que je voulais également faire à travers cet album était de montrer ma diversité en terme de style. Il y a une track Hardstyle vraiment classique et plusieurs tracks un peu euphoriques. Après on passe au Raw puis au Frenchcore. Ensuite, vient la track Breakcore avec The Satan puis des sons un peu plus Hardcore et Uptempo. Je finis avec This Is The End à 240 BPM en mode Terror mélodique. Je voulais vraiment montrer un spectre assez large de musiques parce que c’est ce que j’aime, c’est ce que j’écoute et je voulais montrer ce que je sais faire.

Passion BPM : Quand tu as commencé à composer de la musique, quelles étaient tes inspirations ? Quelles sont aujourd’hui les artistes dont tu t’inspires le plus, les artistes dont tu te sens le plus proche musicalement et qui te donnent plein d’idées ?

X-Pander : J’ai commencé à composer en 2007 même si ce que je faisais sonnait vraiment horrible ! Les inspirations du moment étaient les artistes qu’on catégorise maintenant dans le classique Hardstyle avec D-Block & S-te-Fan, Noisecontrollers, Headhunterz, Zany… Tous ces artistes qui ont le statut de légendes maintenant étaient vraiment mes inspirations côté Hardstyle. Côté Hardcore, je n’avais pas trop d’inspiration à l’époque en dehors d’Angerfist, The Playah ou encore Nosferatu. Aujourd’hui, les récents albums de Tha Playah et Nosferatu sont d’ailleurs vraiment de grande qualité.

Aujourd’hui, soit tu as des tracks très pop avec beaucoup de vocales soit des tracks raw qui vont droit au but.

Passion BPM : Tu parles des légendes du Hardstyle. Tu avais lancé un débat récemment sur ton profil personnel à ce sujet. Le Hardstyle classique revient en force, il y a plein d’events dédiés au vieux Hardstyle… C’était un débat intéressant. Quel est ton avis sur le succès du Hardstyle classique ? Est-ce parce que ce qui se fait aujourd’hui n’est pas aussi bon ? Est-ce simplement de la nostalgie ? Comment vois-tu les choses en tant qu’artiste et en tant que passionné de Hardmusic en général ?

X-Pander : Si j’ai lancé le débat, c’est que j’étais partagé. Il y a un peu des deux. Les gens aujourd’hui recherchent les émotions qu’ils avaient dans les tracks qui sortaient il y a 10 ans avec des breaks plus long, plus de mélodie. Aujourd’hui, soit tu as des tracks très pop avec beaucoup de vocales soit des tracks raw qui vont droit au but, straight to the point ! Je pense que d’une part les gens recherchent ça et d’autre part c’est aussi beaucoup de nostalgie. C’était mieux avant ! J’avais fait Genesis, l’event classique par b2s, l’an dernier. Tu vois que les gens qui sont là-bas sont déjà plus âgés, il y a beaucoup de trentenaires qui veulent simplement réécouter les sons qu’ils écoutaient quand ils découvraient l’univers des festivals et pas forcément les gens qui vont en festival actuellement.

Interview - X-Pander - Passion BPM - 3

Passion BPM : Pour conclure, si tu avais des conseils à donner à un jeune qui veut se lancer en Hardmusic, en Hardcore ou dans n’importe quel style de musique électronique d’ailleurs, quel serait ton conseil le plus important à donner ?

X-Pander : Je vais m’adresser aux compositeurs. Je n’ai pas grand chose à dire aux DJ, je pense qu’il faut avoir sa propre musique. Il faut y aller étape par étape et avoir des objectifs qui grandissent petit à petit. Quand j’ai commencé, j’étais super content quand le DJ du coin jouait ma track. Ensuite, ça a été quand les premiers artistes hollandais jouaient mes tracks et que j’entendais mes tracks en festival puis jouer en festival, faire des opening, avoir des heures un peu plus intéressantes… Cela permet de ne pas être rapidement frustré. Quand tu débutes, il faut commencer pour l’amour de la musique et non pour la finalité que ça peut apporter. Il n’y a pas de garantie que ça marche et ça ne permet pas d’avancer.

Passion BPM : Merci pour tes réponses et à très vite. Excellente continuation !

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ENGLISH :

We had the opportunity to ask some questions to X-Pander directly after his performance at Dream Nation. His feelings about his set, his,experience at Scantraxx and his future in Hardcore, X-Pander said it all !

Interview - X-Pander - Passion BPM - 1

Passion BPM : Hello X-Pander ! Thank you very much for your time. Can you introduce you quickly to our readers ? Where are you from ? Why are you here ?

X-Pander : I am Valentin, known by the artist name X-Pander. I am 26 years old. I am French but I have lived in the Netherlands for 4 years and a half now. I am famous in Hardstyle music and more recently in Hardcore scene because I mainly produce Hardcore music for now. I have just played at Dream Nation. It was really cool, I really enjoyed it !

Passion BPM : You were the second artist of this night at Dream Nation. What have you played ? What did you think about the crowd ? Have you played Hardstyle ? Hardcore ? Both ?!

X-Pander : By luck, the dancefloor has been full very quickly. I think it’s typical to Dream Nation, people come early there ! There were few people in the beginning but the dancefloor filled up very quickly. ¾ of my set was Hardstyle but I played 3-4 Hardcore tracks in the last quarter to conclude in violence ! The reactions of the crowd were very positive. Honestly, I always enjoy playing in France. In the Netherlands, there is not the same energy and motivation as there are lots of Hardmusic events everywhere everytime ! I think most of people who attended my set this night are not used to Hardmusic events in the Netherlands. There are only there and they enjoyed the moment, like at Techno Parade. It’s always a great pleasure to play there.

Passion BPM : Have you played some new tracks or collabs ?

X-Pander : In Hardstyle, I played an edit of my track Unstoppable with MC Jeff. I also did a remix for Slushii – Never Let You Go. There are my last 2 Hardstyle tracks and I will give them to you for free soon. In Hardcore, I played a new track with Remzcore called Kingston. This is a mix of Hardcore and Reggae. I am really happy about the crowd reactions with this one.

Passion BPM : You say you switch between Hardstyle and Hardcore. Our website is called Passion BPM. How would you define your favorite BPM ?

X-Pander : I don’t think like that ! In Hardstyle, I have produced between 150 and 155 BPM who turned out to be the standard in raw Hardstyle. In Hardcore, I am around 200 BPM. I have produced Hardcore between 190 and 240 BPM for the moment. To be honest, there is no compatibility between what I do in Hardstyle and what I do in Hardcore, this is too much different.

Interview - X-Pander - Passion BPM - 2

Passion BPM : So aren’t you in the same mood when you produce Hardstyle or Hardcore ? Is it indeed two aspects of your personality who reflects into your music ?

X-Pander : Among my Hardstyle and my Hardcore tracks, you can find an identical signature. Only the BPM is different. But when I am producing Hardcore music, I tried to be more dancefloor-oriented. I want my sounds to be straight to the point to make the crowd move. In Hardstyle, I give more importance to emotions. I don’t hesitate to produce long breaks to create a unique atmosphere in my tracks. That’s one of the reasons why I have decided to quit Hardstyle. I really like to listen to some of my Hardstyle tracks at home. But when it comes to prepare for a set, I don’t play them because I want to give a maximum of energy to the crowd ! I think Hardcore music is more appropriate so that’s why I mainly produce Hardcore and I want to mix only Hardcore sets from now on !

Passion BPM : You released something in the Roughstate label last year with a raw Hardstyle track called God’s Will. Can you confirm us you officially quit Hardstyle ? Is it possible for you to return to Hardstyle one day ? Are you free to do whatever the fuck you want to do now ?

X-Pander : I am free yes ! I am not signed in any label for now. In Hardcore, I put my eggs everywhere to reach people who may not know me. But I am not thinking about a contract with any label for the moment. I did it in Hardstyle, it was a really great experience but it was also pressures I don’t want to have anymore. I don’t know what I will do tomorrow. For the moment, I am 100% Hardcore focused and I have quitted Hardstyle. But it doesn’t mean it’s a definitive decision.

Passion BPM : You talked about your experience in a Hardstyle label. You have been part of the Scantraxx family which is one of the biggest Hardmusic labels in the Netherlands for about 5 years. I can’t remember one single french Hardmusic artist who stayed such a long time in a big label like Scantraxx. How did you manage that ? How did you make it to Scantraxx ? Why have you left the label ? What were the conditions of your engagement with them ? Describe us how is life for an artist at Scantraxx !

X-Pander : My signing at Scantraxx gave me a lot of opportunities. In the beginning of 2013, I made a collab with E-Force. This track has been part of the Unleashed Once Again album, released under the A² Records label which was the raw oriented Scantraxx sub-label. From this moment, I got closer and closer to Scantraxx. I already had tracks which were compatible with the dark and violent style of the label. So in the end of 2013, Scantraxx offered me to sign with them.

Early 2014, I had my first EP on A² Records.

The conditions of my contract were basically releasing 4 to 8 tracks a year. As long as you have inspiration, this is not unattainable. The main benefit from being part of a big label is for networking. It makes you easier for meeting other artists of the label. When I signed, there were much more big names than today : Digital Punk, E-Force, D-Block & S-te-Fan, Atmozfears, etc. There were frequently some “Scantraxx barbecues” where you are with all the team ! You meet people, you talk and it gives opportunities of collabs or going to the studio with some artists. Being part of a label also gives the opportunity to have accurate technical feedbacks which helps a lot to develop yourself as an artist. There are a lot of highly qualified persons at Scantraxx and it helped me to grow. When they think your work can be better, they don’t hesitate to tell you how. It forced me to extend my own boundaries. In the end, my experience at Scantraxx enabled me to attain a certain musical maturity. So these 5 years were very beneficial to me. The end of my Scantraxx experience coincided with the call of Hardcore. It was the good time to leave.

If you take a look to the scene today, the labels don’t have a great importance anymore.

Passion BPM : Don’t you think your Hardcore style was compatible with Scantraxx ? They recently launched a new sub-label focused on Hardcore called Black. Can you go back to Scantraxx under this new label ?! Have you still a good relationship with them ?

X-Pander : We are still on good terms but I am not in a mood to sign anywhere at all for now. I don’t have any issues to release my Hardcore tracks anyway. If you take a look to the scene today, the labels don’t have a great importance anymore. In the end, the promotion of the tracks is more something the artists have to do by themselves. My tracks being released at Scantraxx or anywhere else, it’s the same thing for me. Anyway, I think what I produce in Hardcore is more violent than the tracks who were released on the label. So I don’t think my new style is compatible and it’s really not a problem for me.

Passion BPM : You made some aggressive collabs with Remzcore, 2 or 3 tracks if I am not wrong. Is he a good friend of you ? Or do you only get along well when it comes to produce together ? Tell us more about your relationship with him !

X-Pander : The first common point is we both come from Nancy ! Although I have never seen him in Nancy, I have met him in some events in the Netherlands. We have a really great feeling when we are working together ! All started with our first collab, Bazooka, which was released on his label and also in my album. Then every 6 months, we make a new track together. I played the third one this night for the very first time ! The fourth one is planned for the beginning of next year. As soon as we are together in the studio, something happens and we are going crazy ! The tracks we make together are far different than what we are making solo, it’s very surprising. It’s always a great pleasure to work together and we really enjoy these moments.

Passion BPM : Have you other collaborations in preparation ?

X-Pander : I have a collab with MBK who is a cool Spanish guy who is not here to butter the toasts ! I also worked on a very violent collab with my friends from Marseille, Streiks & Kratchs. I released a remix for The Punisher, another frenchie. I think I forgot some but here you are ! Hardcore production is really an outlet for me. I like the freedom I can have in kicks creation. You can do very dirty things and really push the limits of experimentation.

Passion BPM : You talked about your album, Tales of X-Pander. You had some collabs on it with artists like Unresolved or The Satan. Are they two friends of you ? How did you come up to these collabs ?

X-Pander : Unresolved is a good friend. We have a great feeling when we are working on tracks together. We released two collabs and I think there will be a third, we will see in which style. The Satan is more a colleague. In 2017, I heard his track Meat which is for me revolutionary with his Breakcore style full of snares and heavy Hardcore kicks. I was really fan of his work so I asked him to produce a track together. My dark universe and his kicks and snares were a good combination.

Passion BPM : Can you tell us more about Tales Of X-Pander ? What was the purpose of the album ?

X-Pander : The name “Tales Of X-Pander” really reflects my vision of music. In every track I make, I try to tell a story. Even with the violence of Hardcore, I want to create an atmosphere. When I start to produce a track, I always start by giving it a special atmosphere. It helps me to find inspiration and to know where I want to go with my sound. I also wanted to show my diversity through this album. There is a classic Hardstyle track and some other euphoric ones. Then, we are going from Raw to Frenchcore. Then you can find my Breakcore track with The Satan and some Hardcore and Uptempo sounds after. I closed my album with This Is The End, a 240 BPM melodic terror track. All in all, I wanted to show a vast spectrum of music because this is what I love, what I’m listening to and I wanted to show the world what I am capable of.

Passion BPM : When you started to produce music, who were your biggest sources of inspiration ? Who are the artists who inspire you today ?

X-Pander : Well, even if it sounded very terrible in the beginning, I started to produce in 2007. My inspirations back then were basically artists who are considered like classic Hardstyle such as D-Block & S-te-Fan, Noisecontrollers, Headhunterz, Zany… These artists who have now a status of legends were my inspirations for Hardstyle music. When it comes to Hardcore, I had inspiration from artists like Angerfist, Tha Playah and Nosferatu. By the way, the recent albums of Tha Playah and Nosferatu are really high quality works.

Today, you have “pop” tracks with a lot of vocals and raw tracks who are going straight to the point.

Passion BPM : You talked about Hardstyle legends. You launched a debate on your private social medias some weeks ago about the success of classic Hardstyle today with events fully dedicated to these old sounds… It was a really interesting discussion. What is your opinion about this trend ? Is it due to the quality of today’s Hardstyle which would be worse than before ? Is it simply nostalgia ? How can you evaluate that from your artist and Hardmusic lover points of view ?

X-Pander : I launched this debate because I had mixed feelings about that. I think there is a bit of the two points you mentioned. I think a lot of fans of classic Hardstyle are looking for emotions they could find in oldschool tracks with more melody, longer breaks.. Today, you have on one side “pop” tracks with a lot of vocals and on the other side, raw tracks who are going straight to the point. I think the surge of oldschool Hardstyle bridges a gap. But this is also without a doubt a lot of nostalgia. Vroeger was alles beter ! I went to Genesis, the classic event by b2s. You can see there a lot of thirty-year-old people who only want to go back to a time when they discovered the world of festivals and not necessarily people who are going to Hardmusic events today.

Interview - X-Pander - Passion BPM - 3

Passion BPM : To conclude the interview, can you give some advice to a young man or woman who would want to start producing or mixing Hardcore, Hardmusic or electronic music in general ?

X-Pander : I will talk to the producers as I don’t have a lot of things to tell to DJ’s. I think you need to have your own music. I suggest you to go step by step and to set attainable goals growing little by little. When I started, I was very happy when the DJ of my city played my tracks ! Then it was when dutch artists played my productions, then when I heard my music in festivals, playing in events, doing openings, having more interesting set times… It enables you not to be frustrated and to move forward. You have to start something by love for the music and not for the project purpose. Keep in mind that success is not granted.

Passion BPM : Thank you for your answers and see you soon ! Have a great continuation !

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Fondateur de Passion BPM en 2014 et toujours passionné par la musique électronique ! Bien que davantage tourné vers la Techno sous toutes ses formes, mon cœur bat et battra toujours pour la Hardmusic.

Lyon