Hardwaxx : interview d’un talent émergent de la scène hardstyle française

A l’occasion de la soirée Gangster for life, nous avons eu le plaisir d’interviewer Hardwaxx, jeune artiste français. Entre la sortie de son premier album, son parcours musical et ses relations avec ses potes djs, plongée dans l’univers d’un producteur talentueux.

Salut Axel, comment te sens-tu à quelques jours de ton set à la prochaine soirée Conspiracy Hard Tours ? Peux-tu te présenter rapidement pour nos lecteurs ?

Moi c’est Hardwaxx, je m’appelle Axel. Je vis aux alentours de Paris et je suis un dj hardstyle français. Le hardstyle, c’est ma passion depuis 2017. La soirée du 3 décembre va être incroyable. Je stresse un peu, comme tous les autres artistes j’imagine. C’est une grosse line up donc ça fait peur, mais je suis prêt et mon set aussi !

Ça fait 10 ans que tu mixes comment es tu tombé dans la musique, puis dans le hardstyle ?

Avant je faisais de l’électro « #Tomorowland ». Je faisais vraiment de la bigroom des choses comme ça. J’ai commencé à écouter du hardstyle en 2017 et de l’EDM en 2009-10. Je suis tombé dans le hardstyle grâce au retour d’Heahunterz et la première track que j’ai vraiment écouté c’est le remix de Mammoth (Dimitri Vegas et Like Mike) par Coone. Ils l’avaient joué à Tomorrowland, c’est un classique pour moi.

Comment décrirais-tu ton style actuel ?

Sur mon album, et mes derniers releases, j’ai essayé de créer une atmosphère émotionnelle qui prend aux tripes.  Un morceau ou on ne ressent rien est un projet raté pour moi. Combiner les vocaux et l’ambiance de mes morceaux est primordial pour créer une atmosphère qui m’est propre dans mes productions.

Quels sont les genres musicaux que tu préfères et qui te donnent de l’inspiration ?

Je dirais l’euphorique, je trouve également beaucoup d’inspiration dans l’électronique. En ce moment je suis sûr une grosse vague uptempo et ça va se ressentir le 3 décembre. Je commence à m’ouvrir un peu plus sur les styles violents.

Est-ce qu’il y a un morceau en particulier qui a provoqué cette transition, ou est-ce la tendance du moment ? On voit la scène uptempo qui grandit de plus en plus…

J’ai découvert l’uptempo grâce à GPF, je ne connaissais pas du tout avant. Et ensuite, je me suis ouvert : GPF c’est bien, mais c’est une grande blagounette. Depuis, j’ai écouté Partyraiser, Spitnoise, pleins d’artistes comme ça et je suis tombé amoureux de ce style. Je suis en train de préparer une collab assez cool avec un artiste uptempo.

Tu as sorti ta deuxième release chez Kiss & Ride cette année « After Die », peux-tu nous parler de l’histoire derrière ce morceau ? Est-ce qu’il y a une touche personnelle ?

Ce morceau a une touche personnelle énorme. C’est un deuil, d’où le titre. C’est une perte d’il y a quelques années maintenant, une personne dont j’étais très amoureux. Je n’arrivais pas à l’oublier. Je me suis dit que j’allais transposer ces émotions dans un morceau et j’ai produit After Die.

La soirée du 3 décembre sera l’occasion pour toi de présenter ton premier album, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus.

Effectivement, ce serait un showcase de mon album Alpha Dimension que j’avais déjà présenté avec Mad Moon à Rouen. C’est un gros stress de le dévoiler puisque je travaille sur la sortie de l’album depuis mai et le release d’After Die. J’ai pu collaborer avec plein de monde. J’ai effectué des modifications de dernière minute avec des gens qui travaillent avec N-Vitral. Ça va juste être fou. On sort l’album début janvier sur Conspiracy Records.

Par rapport aux collabs que tu évoques, j’ai vu que tu étais très proche de nombreux artistes comme N-Expected, Crusherz ou encore Nick Stevanson. Comment les as-tu connu ?

Tous ces gars, c’est des potes, ils sont comme des frères pour moi. Nick Stevanson je l’ai connu sur les réseaux sociaux, on a commencé à parler après sa sortie sur Kiss & Ride (label hardstyle français NDLR). On s’est super bien entendu, il est venu à la maison et on a fait une collab qu’on va jouer le 3 décembre. N-Expected ça fait 2 ou 3 ans que je le connais grâce à un groupe Whatsapp italien où il y avait pleins d’artistes hardstyle et depuis on est potes. Ce sont des gens qui me soutiennent et c’est super important. Il y a aussi Apok avec qui on a fait une collab pour l’album, il y en aura une avec N-Expected aussi bien sûr. Ce sont de super potes qu’on se fait grâce à la musique et c’est giga cool !

Vous vous donnez des pistes d’amélioration pour vos sons en solo ?

Je pense que N-Expected et moi n’avons jamais passé plus de 10 minutes en studio l’un sans l’autre. On est tout le temps en appel sur Discord pour se faire des retours sur nos morceaux. Ce lien est incroyable, c’est un petit peu grâce à lui et ces amis là que j’en suis là aujourd’hui.

Dans une interview précédente, tu as évoqué l’importance de tes grands-parents dans ton choix de faire de la musique, tu peux nous en dire plus ?

Mes grands-parents ont fait partie des personnes m’ayant le plus soutenu. Quand j’ai voulu arrêter ou lorsqu’il y avait des débats sur mon avenir musical, ils m’ont toujours poussé à persévérer. A travers ma passion, mon but c’est qu’ils puissent être fiers de moi avant de partir, qu’ils soient en paix et aient le sentiment d’avoir rempli leur rôle. Je remercie Conspiracy Events de m’avoir fait confiance pour la soirée du 3 décembre parce que c’est grandiose.

C’est ta deuxième date depuis la rentrée après une soirée à Rouen organisée par Madmoon. Ce serait quoi ton booking de rêve ?

En France, j’aimerais bosser avec d’autres organisateurs comme Hardkaze ou d’autres plus petits. Le festival de rêve, ce serait tout bête, mais je pense à Reverze, le tout premier festival hardstyle que j’ai fait. Ce serait un but absolu.

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J'ai 23 ans et je suis passionné de Hardmusic depuis 2014. Très porté sur les sous-genres du Hardcore, j'aime aussi le Raw ou le Hardstyle plus euphorique. J'ai rejoint Passion BPM en février 2022.

Paris