Au delà des remixes, DyxxiZ : l'émergence d'un talent brut

Crédit photo : Corentin Lefebvre

A l'occasion de a soirée Temple of warriors par de Conspiracy Events, nous avons rencontré DyxxiZ, producteur talentueux connu pour ses nombreux remixes. Il revient sur ses aspirations, sa collaboration avec Darktek ou encore ses plans pour les prochains lors de cet entretien.

Salut Dylan, peux-tu te présenter pour nos lecteurs ? Comment te sens-tu à l’approche de la soirée Temple of warriors organisée par Conspiracy Events ?

Salut Passion BPM ! Je m’appelle Dylan et j’ai 19 ans. Je suis dj sous le pseudo DyxxiZ. Je retourne pour la deuxième fois au Red Club après mon B2B avec Hardwaxx l’an dernier. Je suis super content de jouer aux côtés de gros guests et de copains comme N-Expected, Durky Bass et les copains de Conspiracy. Je la sens bien cette soirée !

Crédit photo : CHL production

Petit défi pour toi : peux-tu nous dire à quel BPM ton cœur bat ?!

Entre 155 et 160 bpm ! Avant c’était plutôt 150 bpm mais ça a évolué.

Comment as-tu découvert le hardstyle ? Commencé la production ?

J’ai découvert le hardstyle avec Da Tweekaz : J’adore les remixes et j’en fait beaucoup ! A l’époque, j’écoutais beaucoup de musiques des générations précédentes et j’ai découvert leur remix d’Evanescence. J’ai ensuite écouté d’autres tracks hardstyle et aimant beaucoup le côté mélodique de ce style, j’ai été servi ! Adapter des classiques aux standards actuels fonctionnera toujours à mon sens. Le duo norvégien m’a servi de modèle et m’a donné envie de me lancer dans la musique.

J’ai toujours adoré la musique et voulu faire du djing. J’avais installé FL Studio et j’ai été persévérant. J’ai progressé avec les années en travaillant de mon côté. J’ai commencé avec des VST trouvés en ligne et des packs de sample. On me reproche parfois de faire beaucoup de remix mais je ne fais pas que ça !

Tu as créé de nombreux remix dont plusieurs de titres du groupe Indochine, comment apportes tu ta touche personnelle tout en conservant l’âme initiale d’un morceau ?

Je m’applique à conserver la nature du refrain. J’augmente le bpm, j’ajoute quelques éléments qui me sont propres mais la structure initiale reste la même. J’adapte le tout avec les particularités du hardstyle que nous aimons tant. Mes morceaux restent accessibles et très euphoriques, un peu comme de l’EDM mais à 155 bpm.

L’aventurier a très bien marché, comment vis-tu ce succès ?

Ça n'a pas changé grand-chose pour moi en tant qu’artiste. Je suis fier bien sûr, comme pour Take on Me. Cependant, aujourd’hui, la qualité du morceau me déplaît (rires). Je pense qu’à l’heure actuelle, je pourrais faire bien mieux. Le nombre de vues ne m’impacte pas vraiment, je reste le même.

Tu t’es fait repérer par Darktek. Vous avez ensuite travaillé ensemble, peut tu nous raconter l’histoire derrière votre collab le Bateau blanc ?

On souhaitait faire un remix ensemble. On a travaillé sur le bateau blanc via Discord en échangeant régulièrement nos idées. Le morceau a longuement été retravaillé et Darktek m’a surpris en faisant augmenter le tempo au milieu du morceau, ce qui est très efficace.

Je suis aller la jouer au Warehouse à Nantes avec lui fin 2021 et ça a été un carton. Merci à Damien RK et Hardstyle France pour nous avoir aidé. On s’est beaucoup apporté mutuellement avec Darktek. On travaille ensemble sur un nouveau remix. Je lui passe le bonjour s’il nous lit.

Est-ce le morceau dont tu es le plus fier ?

Oui ! Je sais que sur mes autres sorties originales, je peux mieux faire aujourd’hui. Je suis ravi d’avoir p

ris le temps de bien travailler sur cette collab.

Parle nous de tes futurs releases

J’ai une collab techno avec Alice Reize, une deuxième avec Darktek donc et une sortie le 3 mai sur un sous label d’Universal Music : UNXT. Ce sera pour le morceau Partenaire Particulier, ma première release cette année.

Il y a quelques semaines, tu as annoncé sur tes réseaux sociaux que tu avais besoin de faire un break… Pourrais tu nous expliquer les raisons de cette pause ?

Je venais de changer de métier : passant de serveur à DJ résident. En termes de production, je stagnais et étais très frustré. J’ai ressenti le besoin de m’arrêter un moment. Je n’avais plus de bookings, malgré le succès de mes morceaux, je me prenais trop la tête. Je bouillonnais de l’intérieur. Ca va mieux désormais, j’ai eu l’occasion de beaucoup échanger sur le sujet. J’ai pris du recul sur la musique aussi, je serais plus que prêt pour le 22 avril en tout cas !

Que peut-on attendre de ton set, ce samedi à Tours ?

J’aurais de nouveaux remixes dont un de Wat zullen we drinken,  un morceau originaire de Bretagne, comme moi ! J’ai à cœur de rendre ses origines à ce morceau qui a souvent été dénaturé ! La mélodie a été utilisée par de nombreux artistes mais peu de personnes savent d’où elle vient ! Je jouerais aussi un remix d’After Die, un morceau de Hardwaxx, un remix de Live the moment, que JDX a apprécié et également 4 nouveaux morceaux, créés de A à Z. J’ai hâte !


DyxxiZ sur Instagram

J'ai 23 ans et je suis passionné de Hardmusic depuis 2014. Très porté sur les sous-genres du Hardcore, j'aime aussi le Raw ou le Hardstyle plus euphorique. J'ai rejoint Passion BPM en février 2022.

Paris