A l’approche de son set au festival Reperkusound, nous avons posé quelques questions à Gonzi. Découvrez son histoire, sa passion pour la musique et pour la France !
Passion BPM : Bonsoir Gonzalo, comment vas-tu ce soir ?
Gonzi : Je me sens plutôt bien. Je suis toujours très heureux de venir à Lyon pour mixer. Ça fait longtemps que je n’ai pas joué ici. J’ai joué au Reperkusound il y a quelques années et c’est toujours un plaisir de mixer ici.
Alors ce n’est pas la première fois que tu mixes en France et au Reperkusound ?
Non pas du tout ! En fait c’est un des endroits que j’aime le plus.
Tu aimes mixer en France ?
Bien-sûr ! C’est vraiment spécial de mixer en France, la foule est toujours heureuse de découvrir de nouveaux styles de musique. Tu peux aller à des soirées où il y a plusieurs styles de musique et ils apprécieront tous la musique. J’aime quand les gens sont ouverts d’esprit.
Tu joues dans une heure au Reperkusound Festival, que peut-on attendre de toi ce soir ? Vas-tu jouer de nouveaux sons ? Un nouvel album peut-être ?
Je suis en train de travailler sur un nouvel album mais je ne le joue pas encore parce que c’est un genre de musique totalement différent. D’habitude quand je crée un album, je change vraiment mon style. Je garde mon style mais je le transforme en quelque chose de plus psytrance avec des bonnes basses. J’ai encore besoin de temps pour le perfectionner, il sortira peut-être l’année prochaine.
Donc tu aimes retravailler tes bases et créer quelque chose de nouveau.
Oui, quelque chose de nouveau et de parfait. Si ce n’est pas comme j’aime, je ne le sortirai jamais. Je travaille dessus depuis plusieurs années maintenant mais je ne suis jamais content du résultat, l’album ne sortira peut-être jamais ahaha.
Est-il possible que tu sois trop dur avec toi-même ? Est-ce difficile de décider quand un album est assez bien pour toi ?
Évidemment que c’est difficile. Ce que je veux dire c’est que je ne suis jamais content de ce que je fais, même quand je mets en ligne une nouvelle chanson, je suis fatigué de l’écouter, je ne l’aime plus. Mais je pense que tous les producteurs vivent cela.
Oui donc je suppose que ça aide que tu peux jouer un morceau que tu n’as pas encore sorti dans un festival comme Reperkusound et voir que le public l’apprécie.
La réaction du public aide oui, mais une chanson peut très bien marcher en France puis quand tu vas à l’autre bout du monde les gens te regardent en mode “pourquoi tu es en train de jouer ça ?”. Ça peut être déroutant parfois.
Notre média s’appelle Passion BPM. Petit challenge pour toi : peux-tu nous dire à combien de BPM ton cœur bat ?
Ça dépend de comment je me sens et de comment je veux me sentir. Quand je fais du sport j’aime entre 170 et 200 BPMs, si c’est moins que ça je ne peux pas faire mon sport correctement. Pour me sentir bien je pense que 140 à 145 BPM, c’est parfait.
Tes compositions ont souvent de fortes influences psychédéliques. Comment t’es-tu intéressé à ce style de sonorités et comment l'incorpores-tu dans tes productions ?
J’ai découvert ces styles de musique quand j’avais 14 ans et que j’essayais de faire ma propre musique. J’ai appris à composer en essayant divers styles avant de créer la musique qui me représente.
Le fait que tu as commencé à 14 ans est incroyable. Était-ce difficile au début ou as-tu eu un bon accompagnement de ton entourage ?
Oui c’était difficile. Parce qu’en Italie il n’y a pas une aussi grosse tendance pour la musique électronique, ce n’est pas facile d’apprendre à produire et de savoir comment se comporter sur scène. Quand tu viens en France, tu découvres que c’est différent, tu peux jouer devant des personnes qui vont encore à l’école. Ce sont deux mondes différents, tu apprends en voyageant. Ce n’est pas juste sur les aspects techniques de la musique, mais aussi par rapport à l’endroit où tu es.
Dernière question : quels sont tes futurs objectifs et plans pour ta carrière dans la musique et que peut-on attendre de toi dans les prochains mois ?
Surprise :) J’essaie de créer quelque chose de totalement nouveau, mais c’est difficile, vous verrez !
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[ENGLISH VERSION]
As his set at the Reperkusound festival approached, we asked Gonzi a few questions. Discover his story, his passion for music and for France!
Passion BPM : Hello Gonzalo, how are you feeling tonight?
Gonzi : I'm feeling pretty fine, yes. Very charged. I'm always happy to be in Lyon to play. It has been a long time since I played here. I played at Reperkusound a few years ago and it's always nice to play here.
Okay so it’s not your first time in France and at Reperkusound?
No, no, at all! Actually it’s one of my main places and it’s the place I love the most.
Do you enjoy the parties in France?
Of course! The artist care in France is something else and the people here, the crowd, everybody is always happy to see new music and new styles. You can play in a party where you can find a lot of different music styles and they all will like all types of music. I love it when people are open minded.
You’ll play in one hour at the Reperkusound Festival, what can we expect from your set today? Will you play some new stuff? A new album maybe?
I’m working on an album but I’m not playing it yet cause it’s a totally different kind of music. Usually when I make an album I really change my style. I keep what I’ve been doing for years but turned into a shaky, sweaty psytrance but with some groovy bass lines to it. I still need time to make it proper, so it might come out next year.
Yes so you like to work on it from the basics and create something new.
Yeah, new, original and perfect. If it’s not like I like it I will never release it.
I’ve been working on it many years already but I’m never happy about it, it might never be released you know ahaha.
Is it possible that you are too hard on yourself, is it hard to decide when an album is good enough for you?
Of course it is hard. I mean, I’m never happy with what I do, even if I release a new track, I’m so tired of listening to it, I don’t like it anymore. But I think every producer has this.
Yeah, so I suppose it helps that you can play an unreleased track at a festival like Reperkusound and see the people enjoying it.
The reaction helps yes, but you know maybe in France a track works a lot then you go to the other side of the world and people look at you like “why are you playing this?”. It can be confusing about what music is good or not sometimes.
Our media is called Passion BPM. So little challenge for you : can you tell us at how many BPMs your heart is beating?!
It depends on how I feel and how I want to feel. When I’m in the gym I like from 170 to 200 BPM, if I go less I can not workout properly. To feel great and happy I guess 140 to 145 is the perfect BPM.
Your music often features strong psychedelic influences. How did you become interested in this style of music, and how do you incorporate it into your productions and performances?
I discovered these styles when I was 14 and tried to make my own music. I learned to create music and tried diverse styles. I make music that represents me.
The fact that you started when you were 14 is amazing. Was It hard to start in the beginning or did you get enough help from people around you?
Yeah it was hard. Because in Italy there is not such a big movement for this, it’s not easy to learn how to produce and how to act on stage because it’s very underground. When you come to France you see it’s different, you can play in front of people that still go to school. It’s two different worlds, you learn the more you travel. It’s not just about the technical music, it’s about the place you are in.
Last question : what are some of your future goals and plans for your music career, and what can we expect to see from you in the coming months?
Surprise :) I want to make something totally new, but it’s hard, you will see it!
A l’approche de son set au festival Reperkusound, nous avons posé quelques questions à Gonzi. Découvrez son histoire, sa passion pour la musique et pour la France !
Passion BPM : Bonsoir Gonzalo, comment vas-tu ce soir ?
Gonzi : Je me sens plutôt bien. Je suis toujours très heureux de venir à Lyon pour mixer. Ça fait longtemps que je n’ai pas joué ici. J’ai joué au Reperkusound il y a quelques années et c’est toujours un plaisir de mixer ici.
Alors ce n’est pas la première fois que tu mixes en France et au Reperkusound ?
Non pas du tout ! En fait c’est un des endroits que j’aime le plus.
Tu aimes mixer en France ?
Bien-sûr ! C’est vraiment spécial de mixer en France, la foule est toujours heureuse de découvrir de nouveaux styles de musique. Tu peux aller à des soirées où il y a plusieurs styles de musique et ils apprécieront tous la musique. J’aime quand les gens sont ouverts d’esprit.
Tu joues dans une heure au Reperkusound Festival, que peut-on attendre de toi ce soir ? Vas-tu jouer de nouveaux sons ? Un nouvel album peut-être ?
Je suis en train de travailler sur un nouvel album mais je ne le joue pas encore parce que c’est un genre de musique totalement différent. D’habitude quand je crée un album, je change vraiment mon style. Je garde mon style mais je le transforme en quelque chose de plus psytrance avec des bonnes basses. J’ai encore besoin de temps pour le perfectionner, il sortira peut-être l’année prochaine.
Donc tu aimes retravailler tes bases et créer quelque chose de nouveau.
Oui, quelque chose de nouveau et de parfait. Si ce n’est pas comme j’aime, je ne le sortirai jamais. Je travaille dessus depuis plusieurs années maintenant mais je ne suis jamais content du résultat, l’album ne sortira peut-être jamais ahaha.
Est-il possible que tu sois trop dur avec toi-même ? Est-ce difficile de décider quand un album est assez bien pour toi ?
Évidemment que c’est difficile. Ce que je veux dire c’est que je ne suis jamais content de ce que je fais, même quand je mets en ligne une nouvelle chanson, je suis fatigué de l’écouter, je ne l’aime plus. Mais je pense que tous les producteurs vivent cela.
Oui donc je suppose que ça aide que tu peux jouer un morceau que tu n’as pas encore sorti dans un festival comme Reperkusound et voir que le public l’apprécie.
La réaction du public aide oui, mais une chanson peut très bien marcher en France puis quand tu vas à l’autre bout du monde les gens te regardent en mode “pourquoi tu es en train de jouer ça ?”. Ça peut être déroutant parfois.
Crédit : Jordan Marchand
Notre média s’appelle Passion BPM. Petit challenge pour toi : peux-tu nous dire à combien de BPM ton cœur bat ?
Ça dépend de comment je me sens et de comment je veux me sentir. Quand je fais du sport j’aime entre 170 et 200 BPMs, si c’est moins que ça je ne peux pas faire mon sport correctement. Pour me sentir bien je pense que 140 à 145 BPM, c’est parfait.
Tes compositions ont souvent de fortes influences psychédéliques. Comment t’es-tu intéressé à ce style de sonorités et comment l'incorpores-tu dans tes productions ?
J’ai découvert ces styles de musique quand j’avais 14 ans et que j’essayais de faire ma propre musique. J’ai appris à composer en essayant divers styles avant de créer la musique qui me représente.
Le fait que tu as commencé à 14 ans est incroyable. Était-ce difficile au début ou as-tu eu un bon accompagnement de ton entourage ?
Oui c’était difficile. Parce qu’en Italie il n’y a pas une aussi grosse tendance pour la musique électronique, ce n’est pas facile d’apprendre à produire et de savoir comment se comporter sur scène. Quand tu viens en France, tu découvres que c’est différent, tu peux jouer devant des personnes qui vont encore à l’école. Ce sont deux mondes différents, tu apprends en voyageant. Ce n’est pas juste sur les aspects techniques de la musique, mais aussi par rapport à l’endroit où tu es.
Dernière question : quels sont tes futurs objectifs et plans pour ta carrière dans la musique et que peut-on attendre de toi dans les prochains mois ?
Surprise :) J’essaie de créer quelque chose de totalement nouveau, mais c’est difficile, vous verrez !
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