Dreamfields 2016 : quand festival rime avec convivial

Le 9 juillet dernier, Loïck de l’équipe de Passion BPM s’est rendu à Zevenaar pour participer à l’édition 2016 de Dreamfields Festival. Voici son ressenti sur un des événements phares organisés par Matrixx !

Dreamfields Festival est un peu la petite sœur de l’Emporium. Organisée également par Matrixx, Dreamfields propose des scènes éclectiques allant de la House au Hardstyle en passant par la Deep House ou encore la Trap. Il y également de nombreuses animations dans chaque coin du festival. Pour inaugurer la saison des festivals Outdoor pour ma part, j’ai donc décidé de me rendre à Zevenaar pour faire ma première Dreamfields.

Entrée du festival, le calme avant la folie !

Entrée du festival, le calme avant la folie !

Comparé à d’autres événements du même genre comme Defqon.1, Decibel, Intents ou encore Emporium, la superficie est un peu plus réduite. Le festival se décompose en cinq scènes, dont deux mainstages, un pour la House et l’autre pour le Hardstyle. Il y a ensuite des scènes Cross-Over, Future House et RAW Hardstyle. En outre, une mini-scène « Dream Café » qui se situait en plein milieu du festival a été implantée pour cette édition. L’événement se déroulait de 12h00 à 23h45 avant la cérémonie de clôture d’une quinzaine de minutes.

Les cinq scènes étaient faciles d’accès. 5 minutes étaient suffisantes pour aller du Mainstage House vers la scène Hardstyle. Quelques activités étaient proposées durant ces 12 heures de folie, avec trois principales attractions : des auto-tamponneuses, une grande roue et un carrousel. En outre, des animateurs déguisés se déplaçaient dans la foule pour mettre un peu d’ambiance. Pour ceux qui avaient envie de se reposer, des hamacs et transats ont étés mis à disposition tout le long de la plage, au bord du lac.

Parlons maintenant de la convivialité au sein de Dreamfields. C’est quelque chose qui m’a un petit peu surpris quand je suis arrivé sur place. La mixité au niveau de l’âge est assez étonnante ! J’ai pu voir des personnes âgées entre 30-45 ans environ sur certaines scènes comme la Future/Deephouse, et même sur les deux scènes principales. Ayant l’habitude de voir des personnes de mon âge, c’était assez inhabituel. On peut aussi noter l’absence de débordements majeurs comme dans la plupart des événements de ce type en Belgique ou aux Pays-Bas. Les gens étaient souriants, s’amusaient, comme dans le monde des bisounours. 😛

Les thèmes proposés par Matrixx au sein de ce festival sont un mix de féerie, de rêve et de folie. Bien que chaque scène propose son propre thème, les décors étaient assez recherchés. La scène principale House représentait une pendule à Coucou, celle du Hardstyle une locomotive avec un look assez agressif, la scène Future house une maison en bois style canadien, la RAW à un rituel avec une poupée Vodoo et la scène Cross-Over sous forme de Flipper.

Parlons maintenant des sets. Ayant l’habitude de faire des festivals orientés « Hard », j’ai décidé de varier les plaisirs en allant squatter les différentes scènes mises à disposition. J’ai donc commencé par la scène House avec Acids pour une petite mise en jambe avec quelques sonorités deep-house, puis je rejoins la scène Hardstyle pour suivre une petite partie du set de Cyber & Sylence, bien euphorique comme il le faut. Sur les coups de 13h30, direction la scène RAW pour danser sur les classiques de The Machine, avec un début direct sur Mosquito, ce qui annonce direct la couleur de son set ! Ravi d’avoir tapé du pied sur les classiques de 2011-2012 ! On continue ensuite avec E-Force qui aura passé ses plaques les plus connues comme Seven, Boomstick, et Strike de Crypsis qui passe toujours bien.

The Machine durant son "Classics Set"

The Machine durant son « Classics Set »

E-Force

E-Force

 

 

 

 

 

 

 

Voulant faire profiter pendant quelques minutes ceux qui n’étaient pas sur place, j’ai donc lancé un live sur Facebook en me rendant une nouvelle fois vers la scène Hardstyle. Sound Rush (notre interview ICI) étaient de la partie où ils ont envoyé un set de très bonne facture !

Comme je l’ai dit plus au haut, j’ai décidé de varier un peu les plaisirs. C’est pourquoi après le set de ce duo hardstyle en plein essor, j’ai décidé d’aller faire un tour sur la scène Future House, où Bougenvilla sortait un set plutôt sympathique dans l’ensemble. Avantage de cette scène, c’est qu’on peut se déchausser pour danser pieds-nus dans le sable, un sacré kiff ! Je retourne par la suite sur la scène de la locomotive pour voir la performance du jeune Devin Wild, qui aura sorti un set bien énergique avec notamment pas mal de plaques d’Atmozfears, et un jaillissement de confettis au moment du passage de l’Anthem « Children Of The Sun ».

Pluie de confettis durant le set de Devin Wild

Par la suite, je me suis reposé pas loin de la scène Hardstyle ou j’ai pu écouter une bonne partie du set des Da Tweekaz. Leurs plaques les plus connues comme « Wodka » ont étés passées. Puis je suis retourné sur la scène principale House/EDM pour voir la performance de Quintino. L’ambiance était au rendez-vous ! Et on garde bien-sûr le meilleur pour la fin avec le set de Steve Aoki qui aura mis l’ambiance pendant 1h30. Il a débuté sur la collaboration avec Headhunterz « The Power Of Now » puis quelques remixes de morceaux connus, sans oublier bien sûr « Cake Face ». Il a profité de ce morceau pour envoyer dans la face de ceux qui étaient sur le devant de scène quelques gâteaux, moment typique lors de chaque set du DJ floridien. Pour combler le tout, retour une nouvelle (et dernière) fois sur la scène Hardstyle pour le set « Happy Legends » avec Charly Lownoise, Mental Theo, Paul Elstak & The Darkraver pour un final Hardcore bien sympathique.

La cérémonie de clôture aura été simple mais efficace. Cependant, c’est un peu dommage que les feux d’artifices sur le lac n’aient pas fonctionné. Mais l’essentiel était là, et les feux d’artifices sur les principales scènes du festival auront mis le paquet !

Feux d'artifice durant la cérémonie de clôture (Crédits : Rossumedia)

Feux d’artifice durant la cérémonie de clôture (Crédits : Rossumedia)

CONCLUSION : Dreamfields est un très bon compromis pour ceux qui veulent tenter l’expérience des « petits » festivals avec une line up variée durant 12 heures de folie. La convivialité, les animations et la qualité des sets font de cet événement une bonne alternative aux festivals plus grands et plus connus.

Crédits photo : Loïck pour Passion BPM / Rossumedia

Geek de naissance, photographe amateur et rêveur en écoutant de la Techno Melodique.

Lyon