Fcknye Festival : que 2018 commence !

Le 31 décembre dernier, nous avons opté pour un Nouvel An en Belgique, en choisissant le Fcknye Festival qui se déroulait au Palais 12 de Bruxelles. Il y a une multitude d’événements, en Belgique ou ailleurs pour ce jour particulier, mais la line-up éclectique de ce festival nous a incité à tenter l’expérience. En clair, 5 salles, aux ambiances bien distinctes : Bass Music, Hip-Hop, Techno, Psy / Hard, et Dub / Reggae.

L’event commence à 20:00 et nous arrivons vers 19:40, histoire d’entrer vite, non sans avoir apprécié le trajet en tram juste avant, où l’on sent que le public est déjà chaud. Malheureusement, nous constatons qu’il y a déjà beaucoup de monde, et avec les fouilles, nous mettons près d’une heure pour entrer. Mais bref, on a franchi les portes !

Nous loupons donc le tout début de l’event, mais nous voyons en revanche que l’organisation niveau lockers et tokens est franchement pas mal, ce qui met toujours dans de bonnes conditions pour la suite. Les stages sont sobres dans l’ensemble en matière de décorations, avec un effort un peu plus visible sur le stage Bass Music. A noter, le ratio 1€ = 1 token. Plutôt pratique, à bien y regarder.

Dès 21:00, le public (belge ou français principalement) est nombreux pour supporter Amelie Lens, une des pépites de la scène Techno belge actuelle. Toujours aussi dynamique derrière les platines, elle balance un excellent set avec certaines de ses dernières prods, comme « Winter », et l’on regrette qu’elle ne joue pas plus tard vu la qualité de sa performance. Mais la jeune flamande doit encore jouer à deux autres events plus tard dans la soirée, aux Pays-Bas. Donc on pardonne !

On se balade ensuite de scène en scène sans réellement suivre de programme précis jusqu’à 0:00. On passe tout de même un petit bout de temps sur le stage Techno pour profiter de Sam Paganini, qui mixe toujours avec autant de précision et d’élégance. Peut-être un poil trop mécanique pour qui n’est pas adepte de Techno, mais si on apprécie ce genre, on passe un excellent moment !

23:55, on file en Psy / Hard pour célébrer le passage à 2018 avec Comah. Le public est chaud, et ça danse pas mal sur ce son aux frontières de l’Electro et de sonorités plus Psy.

Mais comme on l’a expliqué, il y a d’autres scènes qui valent chacune le coup. On continue donc de jongler entre stage Dub et scène Hip-Hop où ça balance des sons Rap français de l’époque tels que « Le son qui tue » de Rohff ou « Ma Benz’ » de NTM. Quand on vous disait que c’était éclectique !

On profite ensuite de N’to qui propose sa Techno mélodieuse qui satisfait l’ensemble du public, à en croire les pas de danse et les sourires des uns et des autres. On retiendra le pic sur « Note Blanche », qui est vraiment un titre agréable quel que soit le contexte dans lequel on l’entend.

La dernière partie de l’event, pour nous, se passe majoritairement entre les scènes Bass Music, notamment pour Calyx & Teebee et The Upbeats, Techno (où vers 4:30, on a finalement davantage droit à des tracks proche de la Hardtrance du début des années 2000) et Hard. Il est temps, en effet, de passer aux choses sérieuses !

La dernière heure est d’ailleurs passée en intégralité sur le stage Hard pour le set de Casual Gabberz. Un excellent choix de notre part, avec du Gabber à l’ancienne à 175 BPM de moyenne. On essaie de s’imaginer à l’une des Thunderdome du milieu des années 90, mais ce n’est pas si facile, car si le son y est, l’ambiance n’est pas réellement identique à celle des events Hardcore néerlandais. Enfin, c’est mieux que rien et on se contente largement de cela !

Au final, on ressort très content de ce festival belge. Les qualités des soundsystems étaient à la hauteur, et les DJ’s globalement en osmose avec le public. Quant au staff, il a été très professionnel et plutôt souriant. 🙂

Les + :

– Le site
– La motivation du public en stage Hip-Hop
– Les sets d’Amelie Lens et Calyx & Teebee
– L’élégance de N’to (tant les tracks que l’attitude sur scène)
– Le staff au bar et aux tokens

Les – :

– Les WC en dehors (pas si génial un 31 décembre)
– Le stage Techno aurait pu / dû être plus grand
– L’attente à l’entrée (mais l’on comprend que la sécurité soit importante pour un tel événement)
– La disposition un peu étrange du stage Psy (escaliers sur la gauche, fosse assez étroite au final)

Fondateur de Passion BPM en 2014 et toujours passionné par la musique électronique ! Bien que davantage tourné vers la Techno sous toutes ses formes, mon cœur bat et battra toujours pour la Hardmusic.

Lyon