Easter Rave - Electronic Universe

En ce 1er Avril 2018, j’ai testé pour vous Easter Rave, un event allemand situé à Oberhausen qui fêtera bientôt ses 10 ans d’existence, rien que ça !

À qui s’adresse cet événement ?

Principalement aux fans de Handsup, de Hardstyle, de Hardcore, de Happy Hardcore et et de House.

Bien évidemment, comme pour tout événement ayant plus d’une salle, plus vos goûts sont éclectiques, plus vos choix seront difficiles à faire.

Ma venue était principalement motivée par le plaisir de retrouver au même endroit des têtes d’affiche Hardstyle / Hardcore et des artistes que j’ai connus grâce à des compilations allemandes dans les années 2000 à l’instar d’Alex Megane, Djs @ Work ou encore Dj Gollum qui a composé l’hymne de l’événement.

Le lieu

La Turbinenhalle a tout l’air d’une usine désaffectée mais sa configuration est bien plus honorable que ce que l’on peut imaginer en arrivant sur le parking (qui au passage ne coûte que 4 euros).

Que ce soit pour les accès ou les équipements, que l’on soit « standard » ou « VIP », rien n’a été laissé au hasard.

On passe aisément d’une salle à une autre, on accède facilement aux bars et aux casiers, les espaces fumeurs sont suffisants et l’espace « Chill & Fun » est énorme !

Que vaut la sono ?

Conformément à la légende, le son est très fort et précis.

Pour vous donner une idée de sa puissance, au main Hardstyle, quand vous êtes au niveau des barrières, le sol vous masse les pieds et on redécouvre même des titres qui ne semblent pas si badass d’habitude, c’est dire !

VIP / Regular quelle différence ?

Exactement 50 euros !

Plus sérieusement, j’ai rarement été aussi gratiné et je vais vous expliquer en quoi et pourquoi ça vaut le coup de prendre un ticket VIP.

Le ticket standard est à 39.90€ et pour 50€ de plus les avantages sont :
– une entrée spéciale sur le coté
– une garde-robe (de quoi déposer sa veste et son sac)
– un bracelet collector
– boisson et buffet illimités (avec un système de consigne que nous verrons plus tard)
– une passerelle qui traverse et surplombe les Arena Dance, Hardcore et Hardstyle
– bars, salle à manger, toilettes et espace fumeur réservés aux VIP

L’illimité : comment ça marche ?

Tu payes 6 euros au stand pfand (qui veut dire consigne en allemand).

L’hôtesse te donne 2 jetons, un bleu et un rouge (comme les pilules dans Matrix), le rouge pour la nourriture, le bleu pour la boisson.

Pour la boisson, tu donnes un token bleu à l’un des bars VIP, tu dis ce que tu veux et on te sert (bière/cola/soda orange…). Quand tu rends ton gobelet, on te donne un jeton bleu et ainsi de suite (par contre il est interdit de descendre si ton verre n’est pas vide).

Pour la nourriture, tu donnes un token rouge à l’entrée du self, on te donne une assiette, des couverts et une serviette, puis tu fais la queue pour être servi.

Au menu, j’ai choisi :
– nuggets et petites escalopes panées
– pâtes + curry wurst (spécialité allemande)
– yaourt aux fruits en dessert

Mes seuls regrets :
– Ne m’être servi qu’une fois (je suis revenu vers 3 heures du matin, ils ne servaient plus)
– La viande est de bonne qualité mais elle est servie froide
– Pas d’energy drink ni d’alcool fort parmi les boissons comprises dans l’illimité

Et avec le Ticket Standard ?

Pas de calculs compliqués : 1€ = 1 bon (valable pour la nourriture et la boisson).
Si ça s’appelle bon et non token, c’est précisément parce que ce sont des tickets cartonnés et non pas des jetons plastifiés que tu aurais envie de collectionner.

Si t’en as trop pris, pas de panique, tu peux te faire rembourser sans retenue avant de sortir de l’événement. (ce qui est hyper rare dans ce genre d’événements)

Les casiers (lockers) sont tout droit dans le prolongement du hall d’accueil, coûtent environ 10 euros sur lesquels on te rembourse 5 euros à la remise des clés, ce qui correspond aux standards.

L’espace Chill est immense; il est d’ailleurs plus grand que la plus grande des salles. Il comporte suffisamment de places pour s’asseoir, de quoi se restaurer et même un rodéo et une joute sur support gonflable pour faire le malin/ la maligne ou défier ses amis. (Je l’ai surtout utilisé pour sauter dessus et reposer mon dos en fin de soirée)

Côté Dance

J’attendais beaucoup des artistes « Handsup » mais je suis resté un peu sur ma faim car ils jouaient assez peu leurs tracks les plus mythiques. Entendre 5 ou 6 fois « Moonlight Shadows » finit par lasser même quand on apprécie le titre.

Tous les artistes Handsup mettaient l’ambiance en faisant office de MC mais parlaient exclusivement en allemand avec des gimmicks qui n’ont rien à envier à la fête de la bière et autres soirées ballerman ou après-ski.

Il y a ceux qui aiment et ceux qui n’aiment pas.
Je fais partie de la catégorie « ça ne me dérange pas mais je ne comprends rien ».

Avec un peu de patience et de curiosité, j’ai quand même fini par m’y accoutumer et à apprécier certains sets comme celui d’Alex Megane qui sortait du lot.

Côté Hardstyle

Je me suis laissé tenter par Toneshifterz que je n’avais pas encore vu en live depuis qu’il est en solo. Son set était frais, joyeux et punchy comme j’aime surtout avec ce système son précis et lourd comme il faut.

 

toneshifterz easter mieux

Noisecontrollers et Radical Redemption sont des artistes que je suis depuis leurs débuts et que je ne manque quasiment jamais donc j’ai suivi leurs sets en entier.
Une légère lassitude s’installe pour Noisecontrollers, mais pas pour Radical, il vit tellement son set que j’ai l’impression qu’on fait une bataille épique ensemble à chaque set. La présence de MC Nolz et le fait d’être aux barrières avec un son énorme donnent envie de lâcher la bête.

En parlant de lâcher la bête, Sub Sonik a tout démonté aussi, et bien que j’ai suivi ce set depuis le perchoir VIP je peux vous garantir que le son était tout aussi puissant comme je l’ai laissé supposer dans le post si dessous.

Après le set de Sub Sonik, la salle commençait à se vider et MC DL peinait à inciter les derniers warriors à rester. (un phénomène commun à toutes les salles)

Je suis resté un peu puis je suis allé de salles en salles via la passerelle afin de composer ma session avec un peu de Clockartz, un peu d’Estasia, et un peu de Dj Dean.

Pour terminer, j’ai découvert un talent

easter rave Kibua

Kibua

Plus tôt dans la soirée, alors que je devais rejoindre un ami, je suis tombé par hasard sur le set de Kibua et j’y suis resté car c’était vraiment cool !

Je ne suis pas expert du style qu’il joue mais je vous laisse son set ci-dessous afin que vous puissiez vous faire une idée.

Au moment où j’écris ces lignes, il n’a que 70 likes sur sa page et il m’a avoué que c’est la première fois qu’un article le mentionne donc si vous aimez le set ci-dessous, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Voici sa page Facebook.

Sur ce, j’espère que mon premier article pour Passion BPM vous a donné envie de tester cet événement et vous aidera à préparer votre venue.

Gardez un œil sur la page de l’événement pour ne pas rater la vente des billets de l’édition 2019 !

A bientôt !

Credits photos : Spanhof.info / Easter Rave

Vétéran du Hardstyle, Zano, de son nom, est à la musique électronique ce que Philippe Manœuvre est au Rock.

Strasbourg