GAME OVER part II : Underground mais sérieux

Après le succès de la première édition à Colmar en 2017, l’équipe d’Hard Nervous Elsass Sound (Hard NES pour les intimes) a remis le couvert avec son concept de soirées mêlant Hardcore et jeux vidéos dans un nouveau lieu : le Stride Indoor Bike Park de Strasbourg.

Je ne sais pas à quoi ressemble « le Stride » en temps normal mais j’aime vraiment ce que Hard NES en a fait!

C’est ce que je vais tenter d’illustrer à travers ce report.

GAME OVER PART 2 LINEUP

Scène Locale et Internationale 

Tout comme pour les deux autres soirées strasbourgeoises que l’association a organisé, les artistes locaux étaient mis à l’honneur aux côtés d’artistes internationaux de la scène underground.

Tripped, Unproven et Ysiss, venant des Pays-bas et de Belgique ont particulièrement apprécié l’esprit de la soirée, d’ailleurs il n’était pas rare de les croiser dans la foule.

Thématique Respectée 

Le thème de cette édition était le mode « zombie » de Call of Duty.

La méchante cigogne, emblème de HardNES s’est donc mise en tenue sur le mapping vidéo et les flyers, une tête de zombie militaire écorchée se tenait devant les platines et des répliques de M16 dirigées vers le public étaient posées de part et d’autre de la scène.

Si on rajoute à ça les M16 gonflables jetés dans la foule durant la soirée, je ne vois pas ce que l’organisateur aurait pu rajouter sans surcharger la salle.
Un Tank? Lacher des chiens zombie?

Je plaisante bien sûr, le souci du détail est vraiment cool chez cet organisateur.

Boissons pas chères 

– 10€ les 5 tokens
– 1 token le soft et la bière 25cl
– 2 tokens la pinte de bière (locale ça va de soi)

C’est plus que correct!

Bien sécurisé 

Le public français a souvent mauvaise presse mais à ma connaissance aucun débordement n’a eu lieu, ce qui signifie que la sécurité a été efficace ou que les visiteurs de la soirée ne sont pas si mauvais contrairement à ce que l’on pourrait penser.

Snack local

Se défouler sur la piste, ça donne soif mais ça donne aussi faim.
Je n’étais donc pas déçu de trouver dehors de savoureux burgers et de bonnes frites bio pour me remplir la panse.

Tatouage

Les visiteurs avaient la possibilité de se faire tatouer pour 50€ le flash durant toute la soirée, ce qu’ils n’ont pas manqué de faire puisqu’à chaque fois que j’y suis passé il y avait toujours du monde au comptoir et sous l’aiguille.

Les classiques logos de « Masters of Hardcore » « Thunderdome », une paire d’Air Max, et même la cigogne de Hard NES pour la première fois afin de laisser cette possibilité.

Pour la petite histoire, ce logo a été créé par Marina, présidente de HardNES alors imaginez la sensation entre surprise et émotion quand je l’ai appelée pour lui signaler qu’une jeune femme a choisi son logo pour s’initier au tatouage.

game over report tatouage

Bilan

J’avoue que je ne connaissais pas la plupart des artistes de la soirée, pas même les têtes d’affiche mais j’étais confiant et curieux de voir ce dont était capable Hard NES dans la capitale après avoir testé leurs deux soirées « Hellsass »à l’Elastic Bar.

Nouveau lieu, nouveaux défis mais un professionnalisme qui m’a fait oublier que je couvrais une soirée organisée par une modeste association locale qui n’en est qu’à son cinquième événement depuis sa création en 2016.

Underground et Sérieux sont vraiment les mots qui résument le mieux mes impressions sur Hard NES et cette soirée.

Bien que ça paraisse antinomique, c’est leur marque de fabrique.

Devant ce constat, je suis donc plutôt optimiste pour l’avenir et je ne peux que vous recommander de tester l’une de leurs soirées à l’occasion si ce n’est pas déjà fait.

Vétéran du Hardstyle, Zano, de son nom, est à la musique électronique ce que Philippe Manœuvre est au Rock.

Strasbourg