Elektric Park 2021 : une réussite totale !

Au cœur d’une période compliquée pour de nombreux festivals en Europe et surtout chez nos amis néerlandais, la France a prouvé qu’elle était capable de résister avec de très beaux événements cet été !

Le festival Elektric Park le week-end dernier près de Paris fait partie des très bonnes surprises, nous avons vraiment passé d’excellents moments sur place.

Voici un récap de ce qui nous a marqué (comme d’habitude axé Hardmusic) afin, on l’espère, de vous convaincre de (re)tenter l’aventure l’année prochaine !

Bienvenue sur l’île des Impressionnistes !

Le cadre est vraiment agréable et totalement adapté pour un festival. L’île tire son nom du fait qu’elle fut très fréquentée par les peintres impressionnistes dans la seconde moitié du XIXème siècle, il n’est donc pas tout à fait innocent que les différents artistes qui se sont produits à l’Elektric Park se soient emparés de ce cadre inspirant. En tant que festivalier, bien entourés par la Seine et avec de la verdure chatoyante, nous nous sentons en pleine nature, ce qui permet une évasion certaine le temps d’un week-end.

L’organisation du festival était plutôt bonne notamment sur la gestion des différentes files avec les prérequis concernant le pass sanitaire, bien que ça rajoute du temps d’attente supplémentaire… Le site était bien fléché, il était assez aisé de se repérer.

L’offre en matière de boissons et de nourriture était assez diversifiée, ce qui est un excellent point.

Un bon son pour une ambiance survoltée

Le son était globalement de très bonne facture sur toutes les scènes. Nous sommes restés essentiellement sur le stage Red la journée du samedi pour suivre les artistes Hardmusic et nous en avons pris plein les oreilles ! On ressentait très bien les basses au milieu de la scène, good job.

L’ambiance était très bonne dans l’ensemble et plutôt bon enfant. Si elle est montée crescendo sur les scènes Blue, Black, Backstage et Yellow, elle était déjà bien au rendez-vous sur le stage Red avec de nombreux passionnés de Hardmusic dès l’ouverture à 11h ! On sentait un mélange d’énergie et d’émotions, nous avons croisé certaines personnes pleurer de joie, certains n’ayant pas fait de festivals depuis 2 ans. Nous avons vécu des moments intenses qui faisaient du bien de revivre.

Des scènes propres au service d’un show épatant

Dans l’ensemble, nous étions sur du classique au niveau des structures scéniques. Les lights sont très soignés et les différentes transitions scénarisées rendaient agréablement bien notamment sur la scène Yellow.

Nous sommes clairement sur du bon niveau pour un festival français de ce calibre.

La scène Yellow avait fière allure et comme des airs de mainstage. On compte un nombre d’écrans assez impressionnant, ce qui permettait des mappings vidéos et des animations très abouties.

La scène Red du samedi (qui se transformait en Orange le lendemain) avait une apparence plutôt classique. Les lights et les lasers ont bien fait le job.

Comme sa consoeur rouge, la scène Blue était assez standard. Équipée d’un canon à CO2, ça ajoutait un peu de piment au show !

Les scènes Black et Backstage étaient beaucoup plus mineures mais également bien travaillées.

Des sets Hardmusic EXPLOSIFS

Nous avons suivi essentiellement les performances du samedi sur le stage Red composé exclusivement d’artistes Hardmusic.

Devotion, l’heureux gagnant du DJ Contest, avait la lourde tâche d’ouvrir le bal. Oscillant entre ses morceaux dont plusieurs à venir prochainement et pas mal de raw des années 2013-2014 type For The Street ou Fatality, il a su trouver le bon équilibre pour ouvrir le festival avec personnalité. L’ambiance sur son morceau Moon était d’ailleurs assez incroyable.

Après un accueil chaleureux de la part de Joachim Garraud himself, Damien RK a ensuite pris le contrôle des platines pour environ deux heures de set. Dans la lignée de Devotion, il a joué quelques sons à lui et également des sons Hardstyle à l’ancienne type Born To Die, Lost In Paradise ou encore Accelerate avant de monter progressivement les BPM pour une bonne partie de set en mode Hardcore. Puis, assez surprenant, il est ensuite redescendu en Hardstyle et en Raw, certainement afin d’en laisser sous le pied à Hysta qui prenait la suite.

La jeune nantaise était donc la première artiste Hardcore de la journée et elle a su embarquer dans son univers un public qui n’attendait que de pouvoir s’enflammer sur des sonorités Hardcore. Vous pourrez en apprendre plus sur Hysta dans notre interview à venir cette semaine !

Sefa a ensuite pris le contrôle de la Red Stage avec toute l’énergie qu’on lui connaît et il a tout simplement tout cassé, l’ambiance sur son set était incroyable ! Comme Damien RK, il a été présenté par Joachim Garraud. Puis il a commencé très fort avec en deuxième track son remix des Lacs du Connemara avec Outsiders, Liberté. C’était attendu depuis son set au Delta Festival, il a également bel et bien joué son remix de Celui pour Colonel Reyel ! Il a surpris son monde en jouant plusieurs vieux morceaux de Peacock Records type années 2013/2014.

Compliqué pour D-Sturb d’enchaîner mais il a su aller chercher les férus de raw qui auraient pu se perdre dans les kicks Hardcore et Frenchcore de ses prédécesseurs ! Il a terminé sur sa collab avec Sefa, Nothing Like The Oldschool, qui semble indémodable et fonctionne toujours du tonnerre en festival.

Retour ensuite en Hardcore mais tout en “douceur” avec une Korsakoff en mode Hardcore Millenium et mélodique. Elle a logiquement joué la plupart de ses morceaux à succès mais aussi beaucoup de Re-Style dont leur collab Leap Of Faith qui met toujours autant de frissons.

Place ensuite à la troisième artiste féminine (bravo d’ailleurs à Elektric Park pour ce plateau Hardmusic plutôt paritaire). On pourrait même dire troisième et quatrième artistes féminines puisque Miss K8 est venue avec Day-Mar dans ses valises ! Elle a joué un set très diversifié qui faisait plaisir à la tombée de la nuit. Miss K8 a ensuite mixé un miniset surprise dans la scène Backstage avec Day Mar, c’était une bonne idée d’avoir son pass Backstage !

Enfin, Dr Peacock vs Billx puis The Sickest Squad ont assuré un final de haut niveau, sans grande surprise au vu de leur talent. C’était très mélodique et énergique jusqu’aux dernières secondes de l’événement. La frenchcore a encore de beaux jours devant elle.

Elektric Park : testé et approuvé !

L’Elektric Park Festival a clairement été à la hauteur de nos attentes, que ce soit en matière d’ambiance, de show mais aussi et surtout sur la qualité de la programmation et des sets qui ont été délivrés.

Véritable bébé de Joachim Garraud qui ne manque pas de présenter personnellement plusieurs artistes et de venir à la rencontre des participants ou des partenaires, ce festival est à l’image de son créateur : ouvert, humble et bienveillant.

D’un point de vue plus personnel, il s’agissait du premier véritable festival suivi par notre team depuis maintenant plus d’un an et demi. Retrouver le public Hardmusic, son énergie, ses sourires et les larmes de joie de certains nous a fait chaud au cœur. C’est avec passion que nous allons continuer à défendre cette musique. Nous serons d’ailleurs présents à Dream Nation dans quelques jours, nous espérons vous voir nombreux. 🙂

Fondateur de Passion BPM en 2014 et toujours passionné par la musique électronique ! Bien que davantage tourné vers la Techno sous toutes ses formes, mon cœur bat et battra toujours pour la Hardmusic.

Lyon