Dream Nation 2022 : décollage réussi

Le week-end du 18 & 19 septembre, nous étions à Dream Nation pour couvrir un des derniers festivals outdoor de la saison. Prenant place au Parc des expositions du Bourget, l’événement francilien proposait une line-up de grande qualité. A-t-il tenu toutes ses promesses ? Retour sur un week-end animé.

Scène 1 : Techno / Trance

Nos sets préférés le vendredi : 

I Hate Models : Attendu au tournant, cet artiste au style unique n’a pas déçu. Il a mis le feu en enchaînant des transitions toutes plus énervées les unes que les autres durant 90 minutes. C’était une première pour nous et on s’est régalés, belle découverte !

Nos sets préférés le samedi :

Blastoyz : De retour à Dream Nation, Blastoyz a joué peu de ses morceaux habituels pour laisser la place à un set plus violent qu’à l’accoutumé. Le public a particulièrement apprécié ce traitement spécial. 

Astrix : La star israélienne de la psytrance a joué un set assez classique devant un public venu en nombre. Nous avons passé peu de temps sur cette scène le samedi soir, mais ce fut un très bon moment. 

La présence d’artistes mixant de l’uplifting trance pourrait être un bon complément sur cet événement. On y entend essentiellement de la psytrance et de la hardtrance pour l’heure, il pourrait être intéressant d’étendre le champ musical pour la prochaine édition.

Scène 2 : Hard Music / Bass Music

Nos sets préférés le vendredi :

Sickmode : Véritable pointure de la scène xtra raw, Sickmode a délivré un set de malade et nous a balancé ses kicks les plus lourds. Entre Rave Love, Go Stupid ou encore Too Cold, le public a repris en coeur ses meilleurs tubes. Le patron d’Agressive Records a vendu du rêve lors d’un show toujours aussi dynamique sur scène.

Angerfist : La légende du hardcore (que l’on ne présente plus) est venu retourner la scène vendredi soir, pour le plus grand plaisir de nos oreilles ! Une valeur sûre, entre des morceaux récents comme The Other Side ou encore des classiques comme Odious. Son set nous a régalés.

Nos sets préférés le samedi :

Midnight Tyrannosaurus : Un des big boss dans le milieu du dubstep, Midnight Tyrannosaurus nous a fait l’honneur de venir des States pour nous envoyer un set venu des abysses et faire trembler les barrières ! Son énergie aux platines ainsi que la qualité de son mix en a fait un des sets les plus cool de la soirée. Nous avons même eu le droit à son dernier son en avant-première, un pur bonheur !

Modestep : Josh Friend, le chanteur et producteur du groupe Modestep, est venu tout droit d’Angleterre pour nous partager un set haut en couleur et en basses ! Un coup derrière les platines, un coup au-devant de la scène, micro en main, il nous a fait vibrer avec son énergie débordante et ses sons enchaînés parfaitement.

Scène 3 : Techno to Industrial / Techno to hard

Nos sets préférés le samedi : 

Somniac One : La Néerlandaise, qui était passée par Defqon 1 cet été, a envoyé un set bien vénère. Elle a distribué les kicks agressifs et a fait chavirer le cœur du public. Le mix parfait pour switcher entre techno industriel et hardcore. 

Ophidian : La star du hardcore, que nous avons interwievé en amont du festival, a régalé derrière les platines. Nous avons eu le droit à ses morceaux les plus populaires comme Nothing is Real ou Bring the orchestra. Le passage de Dark Euophoria a été un des moments forts du set.

Notre avis sur l’événement : 

Les plus :

La qualité sonore : nous avons trouvé que le son était très bien réglé sur les trois scènes bien que le niveau sonore fut assez bas le vendredi.

Le show : plusieurs performeurs étaient présents sur les deux jours, ce qui a été très apprécié du public. Les scènes étaient joliment décorées, et les panneaux holographiques ont fait leur job.

Le système de cashless : Nous avons trouvé ce moyen de paiement assez au point cette année. Très peu de bugs de nos côtés. 

Les animations : Il y avait un petit village de stands comprenant différentes petites boutiques incluant notamment un stand de merchandising et un stand de tatouage. Aussi, on notera l’espace disponible pour se reposer et la taille idéale du site pour se promener sur les différents points d’animation du festival.

Les moins : 

Volume sonore : Comme décrit plus haut, le son était assez bas le vendredi, probablement pour des raisons de voisinage, ce qui est regrettable. Malgré les progrès évidents réalisés par rapport à l’année dernière, la proximité des scènes a parfois causé des superpositions sonores.

Gestion des espaces bar : il y avait beaucoup d’attente au bar par rapport à la quantité de personnes qui attendaient. Certains barmans semblaient un peu perdus. 

J'ai 23 ans et je suis passionné de Hardmusic depuis 2014. Très porté sur les sous-genres du Hardcore, j'aime aussi le Raw ou le Hardstyle plus euphorique. J'ai rejoint Passion BPM en février 2022.

Paris