Alcatraz : des kicks, des leads et beaucoup d'enthousiasme

A l’occasion de la soirée Alcatraz & Friends prenant place le 25 février au VIP 55 de Bar le Duc, nous avons interviewé le dj organisateur de l'évènement. Plongée au sein de l’univers d’un artiste chaleureux, qui a placé la convivialité et la joie de vivre au cœur de sa vie.

Salut Anthony, peux-tu te présenter pour nos lecteurs ? Comment te sens-tu à l’approche de la soirée Alcatraz & Friends ?

Salut tout le monde, je suis en pleine forme. Je m’appelle Anthony plus connu sous le nom d’Alcatraz, j’ai 28 ans et j’habite dans le Nord de la France, à Valenciennes. Ca fait depuis 2017 que je suis dj et j’ai bien progressé depuis grâce à différentes opportunités.

Comment as-tu eu l’idée de ce concept ? Peux-tu nous en parler ?

J’ai pas mal d’amis dans l’est de la France. L’un d’eux connaissait le patron d’une boîte de nuit à Bar-le-Duc et leur a proposé de tester une soirée hardmusic. Il m’a introduit à eux et on a fait une première le 15 octobre et ça s’est super bien passé !
Samedi, il y aura de nouveau des amis et des locaux. Je fais venir Strike Blood, qui vient de Lyon, c’est un réel plaisir de l'accueillir dans le Nord Est : c’est un bon ami et ça va être très sympa ! Il y aura aussi Regrave, qui est un super producteur et qui vient de Nancy. Pour compléter la line-up, j’accueillerai Bass Vizion, duo qui ouvrira la soirée, Porthos résident du MPA Festival où j’avais joué l’an dernier en Belgique et Niokniok, un dj de Bar-le-Duc !

Que peut-on attendre de ton set samedi à Bar-le-Duc ?

J’aurais moins de temps qu’en octobre, je vais laisser plus de temps à mes invités. Je vais me rapprocher d’un format live avec des remixs, des kicks edits… Il y aura des fans de hard, mais aussi beaucoup de curieux, alors il y en aura pour tout le monde dont des remix plus violents de chansons mainstream. J’aimerais également rendre hommage à B3n’ted qui avait joué sa dernière soirée là-bas lors de la première édition d’Alcatraz & Friends. Il s’était éclaté là-bas pour la dernière fois et j’aimerais faire ça pour lui !

De manière générale, comment es-tu tombé dans la musique ? Et dans le hard ?

Mes frères et sœurs sortaient souvent en boîte et je piquais leurs cds. Dans le Nord, la hardmusic est assez développée. Dès tout jeune, on peut facilement en écouter. Je me suis beaucoup cherché, passant du rap à l’électro avant de commencer le hardstyle. Depuis, je n’ai pas changé de style.

Peux-tu nous dire à combien de BPM ton cœur bat ?

Ca a évolué entre 150 et 160, mais aujourd’hui, c’est 160 bpm.

Ton style a beaucoup évolué cette année, tu es passé d’un univers assez sombre à des sonorités plus euphoriques dans tes sets, pourquoi ?

Ce n’est pas faux, j’aime toujours autant le style dark, porté par B-Front, un de mes producteurs préférés, mais, j’ai l’impression que mon style évolue en fonction de mon humeur, de mon état d’esprit. Plus je m’apaise, plus je suis heureux, plus ça se ressent dans mes sets. C’est vrai que dans mes releases récentes, plus sombres, ce côté de ma personnalité ressortait moins.

Est-ce que ça se ressentira dans tes prochaines tracks ? Des nouveautés de prévues bientôt ?

Oui, ma track Fall in love, que j’avais joué à Tours est plus euphorique ! Elle devrait sortir très prochainement. D’autres assez joyeuses, plutôt funky vont suivre. C’est mon humeur du moment ! J’aime produire ce genre de musique.

Tu as beaucoup voyagé ces derniers mois, est-ce que ça nourrit ton inspiration ?

C’est vrai que j’ai beaucoup voyagé ! Que ce soit par le travail ou sur le côté personnel, j’en profite tant que je suis en forme ! Ce sont plus les rencontres que j’ai faites, le côté humain qui m’a inspiré. C’est ainsi que j’ai le plus appris.

En parlant de production, tu es en train d’aménager ton home studio ! Qu’est-ce que ça va changer pour toi ?

C’est tout récent en effet ! J’avais une pièce qui me servait pour la musique mais c’était désordonné. Avec mes amis les Crazy We R, on a travaillé là-dessus. Le son sera meilleur, la pièce est mieux isolée avec moins de réverbérations. C’est surtout l’occasion de travailler sur un aménagement de la pièce qui donne envie d’aller y travailler, où l’on se sent bien ce qui est important quand on y passe du temps.

Tu es très proche du duo Crazy We R ! Tu peux nous parler de votre amitié ?

Je les ai rencontrés il y a quelques années, par des amis en commun, lors de Freakshow en 2016 à Amsterdam. On a bu un coup ensemble, discuté un peu puis on a communiqué de plus en plus. Je faisais l’aller-retour depuis Béthune à une heure de chez eux. Depuis, j’ai déménagé, on se voit de plus en plus. On est très amis et on s’entraide sur la production, je leur dois beaucoup et j’essaye de leur rendre au maximum.

Quels sont tes gros projets pour cette année ?

J’espère que je continuerai à m’éclater comme je le fais. Je veux produire plus cette année et j’aimerais faire en sorte que ces musiques soient plus écoutées. C’est mon objectif principal. J’aimerais aussi continuer d’avoir des dates à droite à gauche et de pouvoir partager avec le public, ce qui est quelque chose d’incroyable !

Rendez-vous samedi 25 février à Bar-le-Duc au VIP 55, entrée gratuite avant minuit !

Alcatraz sur Instagram

J'ai 23 ans et je suis passionné de Hardmusic depuis 2014. Très porté sur les sous-genres du Hardcore, j'aime aussi le Raw ou le Hardstyle plus euphorique. J'ai rejoint Passion BPM en février 2022.

Paris