Decibel pluvieuse, Decibel heureuse !

Decibel Outdoor Festival est un des festivals Hard Dance les plus réputés. Depuis 2002, cet event propose un line up varié allant du Hardstyle au Hardcore mais également avec des stages Techno, Hardtechno, Drum’n’bass… Longtemps considérée comme la petite sœur de Defqon.1, la Decibel est désormais préférée à Defqon par de nombreux fans.

L’édition de cette année proposait une fois encore une line up alléchante où tout fan de Hard Dance peut trouver son compte.

Je vous propose de vous immerger dans l’immensité du parc de la Decibel par le récit de ma journée. Il est évident que ce report ne sera pas exhaustif et sera l’expérience d’un festivalier parmis les 60 000 autres… Ou plutôt de 2 car Djé Djé, avec qui j’ai sensiblement les mêmes goûts, a partagé cette expérience avec moi.

Bon voyage !

21h30 (vendredi soir) : départ de Lyon en bus avec l’organisation Trip&Teuf.

10h53 : après un long voyage mais avec, une fois n’est pas coutume, 2 sièges pour nous tout seul dans le bus, nous voilà en train d’attendre devant l’entrée du festival.

11h10 : nous voilà sortis de la fouille. Après avoir pris des tokens pour pouvoir pic… manger, nous prenons la direction de la scène Euphoria. L’occasion de constater que la grande roue habituellement à côté de la scène Pussy Lounge de l’autre côté du parc est cette année à côté du mainstage Decibel.

Ce dernier est d’ailleurs face au lac et non sur le côté comme les précédentes années.

On a pu voir également la nouvelle disposition de plusieurs scènes dont la scène Remember qui a été remplacée par le stage Extreme Loudness et qui est désormais juste à côté du mainstage.

La pluie annoncée n’est pour le moment pas au rendez-vous et le soleil arrive même à transpercer les nuages, on touche du bois.

A noter également la rapidité et l’efficacité des démarches pré event (ouverture des portes, validation des tickets, fouille, achat des tokens…).

11h20 : Rebourne @ Euphoria. De super plaques pour bien commencer la journée dont des sons d’Atmozfears (Release, Accelerate) et de bons vieux remixes d’Headhunterz (Lessons In Love, Clarity). Après le superbe anthem de Dreamfields, nous retournons au mainstage pour voir la fin du warm up de Cyber.

12h15 : Cyber @ Decibel Mainstage. Le suivant depuis ses tout débuts, ça m’a fait particulièrement plaisir de le voir sur le mainstage d’un tel festival. Pas forcément à l’aise, il a néanmoins su chauffer la foule avec des titres euphoriques dont sa collab avec Sylence, Each Other, mais également avec des sons plus Hard Drop voire Trap.

13h : Bass Modulators @ Decibel Mainstage. Le duo arrive, MC DV8 se réveille, le son monte en decibels et le corps commence à vraiment vibrer. Un bon set de la part des Bass Modulators avec plusieurs coups de cœur personnels dont Oxygen, Our Dreams ou encore Solar. Côté météo, de gros nuages noirs se pointent à l’horizon mais nous contournent pour le moment de façon quasi-miraculeuse.

14h : Da Tweekaz @ Euphoria. Nous arrivons tant bien que mal à nous frayer un chemin devant à droite pour ne rien rater du set du duo norvégien. Mais sentant l’orage arriver, de nombreuses personnes ont cherché à se réfugier sur une scène abritée. Fidèles à leur réputation, Kenth et Marcus ont mis le feu avec leurs plaques délirantes telles que No Ducks, No Glory, Wodka, Final Examination Of Time, Hanging Tree… A noter le jet de canards en plastique dans le public et ce super remix d’Axwell ^ Ingrosso – Sun Is Shining.

15h30 : après 1h30 à l’intérieur, il est grand temps de sortir un moment. Le plus gros de l’orage est passé mais quelques gouttes et un ciel digne du mois d’automne nous accompagneront jusqu’à la fin du festival. On décide de faire un tour sur la scène Pussy Lounge encore une fois très imposante et originale.

On fait ensuite un petit détour par le stage Loudness archi comble, juste le temps d’admirer la scène et de sauter sur Seven d’E-Force. La scène a d’ailleurs dû être fermée 1h à cause de problèmes techniques.

16h00 : Frontliner @ mainstage. Je ne suis plus très fan de ce qu’il fait mais sa collab avec Nexone est plutôt sympa.

16h30 : Atmozfears @ mainstage. Mon producteur préféré a encore une fois délivré un set de qualité. Ses mash up dont celui-ci et sa capacité à alterner du niais et du raw m’ont une nouvelle fois agréablement surpris. A noter également un début original inspiré de Dimitri Vegas & Like Mike vs Ummet Ozcan – The Hum.

17h30 : petite pause frite près des scènes Hardcore et Frenchcore où ça tape sévère. Direction la scène Extreme Loudness pour le set d’Unresolved.

18h00 : Unresolved @ Extreme Loudness. Après plusieurs sets euphoriques, on s’est bien défoulé sur son set notamment au moment d’EDM.

19h00 : Sound Rush @ Euphoria.

Retour dans un stage Euphoria toujours aussi comble pour ce qui sera mon set préféré de la journée. Fidèles à eux-mêmes, les 2 jumeaux agréables à regarder mixer alternent titres des années 2007-2010 et leurs propres productions.

20h00 : Fatigués et commençant à avoir froid, on ne sait plus trop quoi faire. On pense finir l’event dans des scènes abritées afin de rester au chaud avant le endshow final… Jusqu’à ce qu’on arrive devant la scène Extreme Loudness où Regain passe Destroy de Digital Mindz vs Riiho. Nos corps se remettent à bouger et on est resté jusqu’à la fin d’un set monstrueux.

20h30 : Blademasterz @ Remember. Etant là pour profiter du son, on a fait le choix de rester sous la pluie plutôt que de rester serrés dans les scènes abrités avec des artistes que nous ne voulions pas forcément voir. On se dirige donc vers la scène Remember qui a été plutôt martyrisée par le mauvais temps.

Mais bien nous en a pris car le set de Blademasterz était magique. De nombreux classiques tels que Till You Believe It, In The End ou encore Wake Up nous ont fait oublié la fatigue et la pluie.

21h30 : Korsakoff @ Mainstage. N’étant pas allés en Hardcore et étant juste à côté, on a décidé de finir notre event sur le mainstage afin d’admirer la scène de nuit tout en écoutant du Hardcore. Le set n’était pas inoubliable mais la scène rendait mieux de nuit que de jour.

22h30 : Endshow. Pas meilleur mais pas moins bien que les années précédentes. Du grand classique.

23h00 : Après une journée riche en émotions, retour au bus et départ rapide vers Lyon.

11h30 (dimanche) : arrivée à Lyon fatigué, brassé mais heureux d’avoir pu partager ces moments avec un public de passionnés qui a affronté la pluie et le froid dans le respect et la bonne humeur. 🙂

Pour conclure :

Les + :

  • Les sets de Rebourne, Da Tweekaz et Sound Rush
  • L’agencement et l’apparence des scènes en général
  • L’ambiance toujours top par tous les temps
  • L’organisation toujours top malgré les aléas climatiques

Les – :

  • Le temps pluvieux
  • Le mainstage était plutôt imposant mais je n’ai pas été réceptif au thème des poissons. Il était cependant mieux réussi que celui de l’an passé.

Ce fut personnellement ma 2ème Decibel préférée parmi les 3 que j’ai pu faire (2012,2014 et 2015) et je songe sincèrement retenter l’expérience en 2016. J’espère que mon récit vous donnera envie d’y aller et qu’on pourra boire des bières ensemble, sous le soleil cette fois. 🙂

Sylvain

Fondateur de Passion BPM en 2014 et toujours passionné par la musique électronique ! Bien que davantage tourné vers la Techno sous toutes ses formes, mon cœur bat et battra toujours pour la Hardmusic.

Lyon