Le samedi 10 décembre, nous participions au grand pèlerinage des fans de Hardcore : Thunderdome. Pour le 30ème anniversaire, l’organisation avait teasé des aménagements spéciaux. Retour sur une soirée qui restera dans l’histoire.
Les scènes
Il y avait six scènes, ce sont les mêmes depuis 2017 et les 25 ans de la soirée. Chacune d'entre elles disposent d'une ambiance unique.
The Thunderdome : La mainstage accueillait toute une variété de styles allant de l’early hardcore à la terrorcore.
Hardcore Heroes : Millenium
Thunderdgos : Early hardcore
Uptempo Cage : Uptempo et Frenchcore
Dark Dome : Hardcore industriel
Tunnel of Terror : Terrorcore.
Nos sets préférés
Marc Acardipane : En mission pour un live spécial, c’était le set des souvenirs sur la mainstage. La légende du hardcore était venue accompagnée de son ami, The ultimate MC, pour 30 minutes de pure nostalgie. C’est la prestation qui a véritablement lancé notre soirée. Ce fut un vrai régal, quel pied.
Barber : Le dj neerlandais a fait ce qu’il sait faire de mieux : envoyer de l’uptempo vitaminé, mixé à la perfection. Entre Paradise, Billionaire ou The Power, il a distribué ses meilleurs bangers pour le plus grand plaisir du public. C’était plein à craquer et ce fut notre seul passage à l’uptempo cage.
Endymion live : Les deux compères étaient bouillants pendant ces 30 minutes de feu. Ils ont harangué la foule pour nous faire chauffer sur leurs plus grands classiques, le tout avec un très bel accompagnement au niveau des lumières. Un seul regret : que ça n’ait pas duré plus longtemps.
Detest : Nous avions choisi la scène la plus intimiste du festival pour finir la soirée. Ce fut une excellente décision. L’Allemand nous a encore régalé grâce à ses sonorités sombres. Il était très en forme et s’est visiblement fait plaisir. On a particulièrement apprécié son remix de Drop It par 3 steps ahead.
Vince : Un des pionniers de la scène early a envoyé un super set, dans une salle comble. Il a enchaîné les classiques dans une ambiance qui illustre parfaitement ce qu’est Thunderdome : des centaines de gabbers dansant à l’unisson autour sur les plus grands classiques du hardcore.
Paul Elstak : Le Godfather nous a encore fait rêver. Il a passé tous ses plus grands classiques, dans une atmosphère grandiose. Accompagné de Lexi Jean aka Boogshe au micro, il a totalement répondu à nos attentes. De Love U more à Rainbow in the sky en passant par Turbo, ce fut notre set préféré de la soirée.
L'univers Thunderdome
Pour notre première visite au Jaarbeurs, nous avons constaté la fameuse atmosphère unique qui a fait la réputation de Thunderdome. C’est assez indescriptible mais chaque scène semble être dans un univers à part, avec son atmosphère propre et son public. Les espaces chill, placés assez prêt des scènes étaient nombreux et il y avait le fameux manège en plein milieu. Aussi, nous avons noté la présence d’une petite exposition présentant des vêtements et goodies de plusieurs éditions passées. C’était assez intéressant à voir et cela permet de mieux cerner les origines de cet événement légendaire.
Thunderdome dispose d’une stratégie marketing redoutablement efficace : alors qu’on voit régulièrement des festivaliers porter du merch Thunderdome lors de divers événements, ici il était juste partout. La file d’attente à 22h était interminable et la quasi totalité du merch était sold out en milieu de soirée, tout simplement impressionnant.
Au niveau du son, qui était réglé à la perfection, la puissance était au rendez-vous , et ce, sur toutes les scènes. En termes de décoration, là où certains participants ont reproché une certaine légèreté, nous avons été plutôt séduit. Le style brut et industriel du lieu nous a bien plus. Le show sur la mainstage était de haut niveau, particulièrement en fin de soirée. Le show lumineux sur les dernières minutes du set de DRS nous transportait directement en enfer.
Si on devait remonter un élément négatif de cette édition, ce serait le prix des tokens, qui, inflation oblige, est devenu exorbitant.
Thunderdome reste un événement unique, proposant un large éventail de styless, qui composent aujourd’hui la scène hardcore. Cette édition restera mémorable et le festival, après trois ans d'absence, a tenu toutes ses promesses.